Le pic de l’épidémie de covid "atteint d'ici 7 à 10 jours" ?
Le pic de contaminations pourrait être atteint d’ici 7 à 10 jours et le pic de réanimation deux semaines plus tard, soit fin avril, estime le ministre de la Santé Olivier Véran. A condition que les nouvelles restrictions soient bien efficaces.
A quand la fin de la troisième vague ? Pour le ministre de la Santé Olivier Véran, le pic épidémique de personnes contaminées par le covid-19 pourrait être atteint d'ici "7 à 10 jours environ". C’est ce qu’il a expliqué ce 1er avril au micro de France Inter.
Pic de réanimation fin avril
Pour atteindre le "pic de réanimation", cependant, il faut compter "deux semaines supplémentaires". Ce qui nous amène donc "du côté de la fin avril", a détaillé le ministre. Le 31 mars au soir, les services de réanimation français comptaient 5.053 patients covid.
"L'autre côté de la vague, c'est le mois de mai", a garanti Olivier Véran.
"Ecrêter cette vague épidémique"
Ces échéances seront possibles si les nouvelles restrictions annoncées par Emmanuel Macron le 31 mars portent leurs fruits. L'objectif est d'"écrêter cette vague épidémique (...) pour qu'elle soit la moins forte possible et en accélérer la réduction", a expliqué Olivier Véran, estimant disposer de "suffisamment d'armes" pour y parvenir.
Parmi ces armes figure la vaccination, qui sera élargie à toutes les personnes âgées de plus de 60 ans le 16 avril, à toutes celles de plus de 50 ans le 15 mai puis ouverte dès la mi-juin aux moins de 50 ans, selon le calendrier dévoilé par le Président.
Le retour à une vie normale repoussé à l’été
Mais en terme de retour à la normale, le gouvernement a dû revoir sa copie. Début mars, il envisageait en effet un "retour à une vie plus normale" à la mi-avril. Date qui sera finalement le pic de la vague.
Le ministre de la Santé a donc repoussé cet horizon à l’été, en décrétant : "Je suis convaincu que les Français auront des vacances cet été et que nous retrouverons une vie proche de la normale", a assuré Olivier Véran. Sans se prononcer toutefois sur la possibilité de "vacances à l’étranger".