Toulouse : un centre de vaccination vandalisé et des milliers de doses perdues
Une plainte a été déposée après cet acte de vandalisme contre un centre de vaccination.
Un centre de vaccination contre le Covid-19 près de Toulouse a été vandalisé dans la nuit de lundi à mardi, a-t-on appris de sources concordantes. D’après nos confrères de France Bleu Occitanie, les malfaiteurs ont forcé deux portes, renversé des tables, des ordinateurs, mais aussi détruit 500 flacons de vaccins. Les vaccins ont été sortis du réfrigérateur, ce qui les rend inutilisables.
Puisque chaque flacon contient sept doses, ce sont 3500 doses de vaccins qui sont perdues.
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Une plainte a été déposée
Aucune inscription ou revendication n'a été observée sur place, a indiqué à l'AFP la maire de Saint-Orens-de-Gameville, Dominique Faure.
Une plainte a été déposée par la mairie de la commune et l'enquête est confiée à la section de recherches de la gendarmerie de Toulouse et à la brigade des recherches de Villefranche-de-Lauragais, a indiqué à l'AFP le parquet de Toulouse.
Le centre de vaccination devrait reprendre ses activités "avant la fin de la semaine", espère Mme Faure.
Renforcer “la surveillance” des centres
Gérald Darmanin "condamne fermement" ces dégradations, a indiqué le ministère de l'Intérieur à l'AFP.
Le 11 août, M. Darmanin avait déjà appelé les préfets à renforcer la "surveillance" des centres de vaccination et des pharmacies, cibles d'actes de malveillance répétés en pleine contestation contre la généralisation du pass sanitaire.
Deux autres centres vandalisés ces derniers mois
Plusieurs dizaines de milliers de personnes manifestent tous les samedis depuis cinq semaines contre ce qu'ils considèrent être une "dictature sanitaire".
Début août, les locaux de l'Ordre des infirmiers à Toulouse avaient été vandalisés, avec notamment des tags anti-pass sanitaire. En juillet, un incendie volontaire a détruit un chapiteau accueillant un centre de vaccination à Urrugne (Pyrénées-Atlantiques) et un autre avait été vandalisé à Lans-en-Vercors (Isère), avec des inscriptions anti-vaccins taguées sur le bâtiment.