Comment prévenir l'embolie pulmonaire lors d'un voyage en avion ?
Il y a un an et demi, j'ai fait une embolie pulmonaire bilatérale, sans cause identifiée. L'absence de cause est-elle normale ?Je connais plusieurs cas de décès suite à un long voyage en avion. On parle d'embolie pulmonaire. Qu'en est-il ?
Les réponses avec le Dr Jean-Michel Tartière, cardiologue :
"Il peut s'agir d'une embolie pulmonaire idiopathique. En cas d'embolie pulmonaire idiopathique, le médecin ne connaît pas trop la cause. Cela ne signifie pas qu'il n'y a pas de cause à l'embolie pulmonaire, il y a forcément une cause, mais on ne l'a pas retrouvée. Il peut donc arriver d'avoir une embolie pulmonaire sans que l'on n'ait retrouvé la cause. Si tout le caillot est parti, on risque de ne plus le retrouver dans la jambe.
"En cas de long voyage en avion, on peut parler de syndrome de la classe économique. Il concerne clairement la durée du voyage, c'est-à-dire qu'on sait qu'au-delà de 6 heures ou au-delà de 12 heures de trajet, on est susceptible de réunir toutes les conditions pour faire une embolie pulmonaire (alitement). Pour éviter ce désagrément, il est conseillé de marcher régulièrement, de s'hydrater, de porter des bas de contention. Il faut faire attention aux bas de contention car parfois ils deviennent un garrot au niveau des genoux et un garrot au niveau de la racine de la cuisse. Il faut que les bas de contention soient bien adaptés, il ne faut donc pas les prendre au hasard mais les faire mesurer."
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