Plus de 600 personnes intoxiquées après avoir bu de l’eau du robinet en Haute-Loire

L’Agence régionale de santé poursuit ses analyses afin d’identifier les germes à l’origine des contaminations de l'eau du robinet dans deux communes de Haute-Loire.

Mathis Thomas avec AFP
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Que faire en cas d'intoxication alimentaire ?
Que faire en cas d'intoxication alimentaire ?  —  Allo Docteurs - Newen Digital

Quelle est la cause de la mystérieuse vague d’intoxications qui a touché la Haute-Loire ces dernières semaines ? Ce jeudi 12 septembre, la préfecture du département et l’Agence régionale de santé (ARS) d'Auvergne-Rhône-Alpes ont annoncé que plus de 600 personnes avaient souffert d’une gastro-entérite après avoir bu de l'eau du robinet dans deux communes, Séauve-sur-Semène et Saint-Didier-en-Velay.

Une contamination probable au mois d'août

Au total, 656 personnes ont déclaré "des symptômes caractéristiques de gastro-entérite (douleurs abdominales, nausées, diarrhées, vomissements et de la fièvre pour une partie d’entre eux) la plupart du temps avec une résolution sous 24 heures", indiquent dans un communiqué commun l'ARS, la préfecture de Haute-Loire et Santé publique France.

"Le nombre important de personnes malades ayant pour seule exposition la consommation de l'eau distribuée" dans ces communes "oriente vers l'hypothèse d'une contamination du réseau d'eau", ajoutent-elles. 

Lors de l'enquête diligentée par Santé publique France du 3 au 10 septembre, 191 personnes (dont 145 malades) ont d'ailleurs déclaré avoir perçu un problème de qualité de l'eau distribuée (couleur, goût ou odeur anormaux) au courant du mois d'août et la plupart la dernière semaine d'août. 

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Des analyses toujours en cours

La diminution rapide du nombre de cas à partir du 2 septembre oriente vers une contamination "probablement ponctuelle survenue dans les derniers jours du mois d'août". Les analyses effectuées depuis montrent "des résultats conformes" et l'eau "peut-être consommée en toute sécurité", assurent l'ARS et la préfecture. 

Des analyses sont en cours pour identifier le ou les germes à l'origine de cette épidémie. Toutefois, il est "probable" que ces germes puissent "occasionner des cas secondaires de gastro-entérite par transmission interhumaine", met en garde l'ARS qui recommande le respect de certaines règles d'hygiène comme le lavage des mains.