Qu'est-ce que la roséole et comment la reconnaître ?
Le printemps arrive, et la roséole aussi. Cette maladie infectieuse et bénigne touche principalement les enfants de six mois à trois ans. Comment se reconnaît la roséole ? On fait le point.
Comme chaque année, le printemps n’arrive pas seul : il est accompagné de son lot d’épidémies. Varicelle, allergies… et roséole infantile. Aussi appelée “exanthème subit” ou “sixième maladie”, la roséole est une maladie virale bénigne due au virus herpès humain de type 6 et qui touche principalement les enfants âgés de six mois à trois ans.
Un enfant sur trois touché par la roséole
La roséole apparaît le plus fréquemment au printemps et en automne. Le virus se transmet par contact avec les sécrétions nasales et de la gorge. Un enfant peut par exemple être contaminé s’il boit dans le même verre qu’un autre enfant infecté par le virus.
“Environ un enfant sur trois est touché” par cette maladie, selon le dictionnaire des produits de santé et des médicaments Vidal. Dans 90 % des cas, elle concerne “les nourrissons âgés de moins de deux ans, le plus souvent vers l'âge de 7 à 13 mois” ajoute le site de l'Assurance maladie. Elle devient ensuite de plus en plus rare après l’âge de quatre ans, tandis que la plupart des adultes possèdent des anticorps contre ce virus.
Une forte fièvre et des tâches roses
Après une période d’incubation de cinq à 15 jours, “la roséole se déclare avec une brusque poussée de fièvre assez élevée” précise le Vidal. Souvent, la roséole est d’ailleurs confondue avec une simple montée de température, ce qui peut conduire les médecins à se tromper de diagnostic.
Au bout de trois ou quatre jours, la fièvre tombe brusquement et la température retourne à la normale. Apparaissent alors de petites tâches rosées sur le ventre, le torse et le dos. Ces tâches, qui ne démangent pas, mesurent entre trois et cinq millimètres de diamètre, et blanchissent lorsqu'elles sont touchées. Elles disparaissent naturellement entre 12 et 36 heures.
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Quelques symptômes secondaires
En général, l'enfant supporte assez bien la fièvre que provoque la roséole. Toutefois, “il peut être irritable et présenter des ganglions gonflés et douloureux” met en garde le Vidal. La maladie peut éventuellement être aussi associée à des troubles digestifs (perte d’appétit, diarrhée, vomissements).
Si la maladie se déclare chez un nourrisson de moins de trois mois, “il est impératif de consulter rapidement un médecin” recommande le Vidal. Ce conseil vaut également si l’enfant “présente des convulsions ou des troubles du comportement”.