Qui est François Braun, le nouveau ministre de la Santé ?
Président de SAMU - Urgences de France, François Braun vient d'être nommé au ministère de la Santé et de la Prévention. Il succède à Brigitte Bourguignon, battue aux élections législatives.
À peine sa "mission flash" dévoilée, le voilà nommé ministre de la Santé et de la Prévention. Le gouvernement a choisi François Braun, urgentiste de 60 ans. Il a été le référent santé d'Emmanuel Macron durant la campagne présidentielle. Le président de SAMU – Urgences de France et chef des urgences du CHR de Metz-Thionville va prendre la succession de Brigitte Bourguignon.
Battue aux élections législatives dans la 6ème circonscription du Pas-de-Calais par Christine Engrand, candidate du Rassemblement national, Brigitte Bourguignon avait annoncé quitter ses fonctions. Elle n’est restée qu’un mois à la tête du ministère.
J’y ai mis toutes mes forces face à l’extrême droite. Compte tenu de ce résultat, je quitterai le Gouvernement et mes fonctions de ministre de la Santé et de la Prévention. Je veux remercier le Président de la République et la Première ministre pour leur confiance.
— Brigitte Bourguignon (@BrigBourguignon) June 20, 2022
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Une "mission flash" présentée au gouvernement
Fin mai, François Braun avait alerté sur la situation critique des urgences, une centaine de services étant contraints de limiter leur activité faute de personnel. Il a été missionné par le Président de la République pour présenter des mesures à mettre en place cet été. Son rapport, comprenant 41 mesures, a été remis le 30 juin.
La Première ministre Élisabeth Borne a retenu l’ensemble des propositions, comme un "complément de rémunération" pour le travail de nuit, avec "un doublement des majorations pour les personnels soignants" et une hausse de 50% pour les gardes des médecins.
Autre mesure phare : inciter les Français à appeler le Samu en premier recours, au lieu de se rendre directement aux urgences. Dans cette optique, les médecins libéraux auront droit à "une majoration de 15 euros des consultations s'ils accueillent quelqu'un qui ne fait pas partie de leur patientèle", pour les "inciter à prendre des personnes en soins non programmés", a expliqué Élisabeth Borne.
Ces mesures seront "expérimentées pendant trois mois" avant d’être éventuellement pérennisées.