Santé : les infos à retenir cette semaine
Thérapie génique, dépression, diabète, glyphosate… l'actu santé à ne pas manquer cette semaine
Une prise en charge insuffisante de la dépression
Les dépressions sont trop souvent traitées de façon inadéquate, selon la Haute autorité de santé (HAS)."Environ 40 % des personnes souffrant de dépression ne recourent pas aux soins dans notre pays", alerte la HAS dans une recommandation aux médecins généralistes. Cette absence de soins "aggrave le risque de suicide", ajoute l'autorité sanitaire. Le Dr Cédric Grouchka, membre du collège de la HAS, a répondu à nos questions.
A lire : "40% des dépressifs ne sont pas pris en charge"
Un enfant sauvé par une thérapie génique inédite
Un garçon de sept ans qui avait perdu sa peau sur les deux tiers de son corps à cause d'une maladie génétique rare a été soigné en Allemagne. L’équipe chirurgicale a réussi à reconstituer 80 % de son épiderme à partir de cellules souches modifiées génétiquement. Aujourd’hui, deux ans après la fin de son traitement, il vit une vie normale, sans antidouleurs.
A lire : "Un enfant sauvé grâce à une greffe de peau génétiquement modifiée"
Nouvel échec sur le glyphosate
La Commission européenne, qui avait proposé que la licence d’utilisation du glyphosate au sein de l’Union européenne soit prolongée pour cinq ans, n’a pas réussi à convaincre la majorité des Etats membres. A ce jour, la Commission n’a, en conséquence, "pas d'opinion" sur la question, peut-on lire dans son communiqué. La décision est donc une nouvelle fois reportée. Elle sera soumise à un comité d'appel à la fin du mois de novembre.
A lire : "Glyphosate : pas d'accord entre les Etats de l’UE pour renouveler la licence"
Une alimentation riche en antioxydants contre le diabète de type 2
Selon une vaste étude de l’Inserm, les femmes dont l’alimentation est naturellement riche en antioxydants ont moins de risques que les autres de développer un diabète de type 2. Celles qui présentent les scores antioxydants les plus élevés pourraient, au bas mot, réduire leur risque de diabète de l’ordre de 11% par rapport à celles dont les scores sont les plus faibles.