Vaccins anti-Covid cherchent patients
Plus de doses de vaccins que de patients. C'est le constat fait par des centres de vaccination et par l'executif qui cherche à rétablir une confiance entre les français et les vaccins.
Seulement 58 personnes pour 4000 doses. Le 17 avril en milieu de journée, le centre de vaccination départemental de Nice a fermé ses portes de manière prématurée.
Ses 4000 doses étaient destinées aux professionnels prioritaires de plus de 55 ans, comme les enseignants.
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Colère des non éligibles
Si la préfecture précise à l'AFP que la population éligible dans les Alpes-Maritimes est « relativement réduite » et qu’une grande partie a déjà été vaccinée, cela n’empêche pas les internautes de s’indigner du nombre de doses non utilisées.
Sur Twitter, les personnes qui ne sont pas encore éligibles à la vaccination ont manifesté leur indignation et leur désir de recevoir une injection.
Manque de confiance
D’après Gilles Duhamel, membre du collectif citoyen à la vaccination, la maigre affluence de ce week-end peut s’expliquer par une méfiance accrue envers le vaccin Astrazeneca. « Dans les centres de vaccination, les membres du collectif s’en sont bien rendus compte. Il y a un changement catégorique », explique ce sexagénaire.
Mais il appelle à remettre les chiffres en perspective : « chaque année, il y a de très nombreuses thromboses en France. Là, on s’affole pour une petite dizaine de cas sur des millions de vaccinés », précise Gilles Duhamel.
Les propositions du collectif
D’après Gilles Duhamel et le collectif citoyen, le problème réside dans la mauvaise communication autour de la vaccination. « Le plus important, c’est une communication positive pour donner envie aux gens de se vacciner. Il faut insister sur la protection de soi, des autres, et surtout sur le retour à une vie normale », insiste t-il.
Pour convaincre les indécis, le collectif citoyen préconise un changement de la comminucation vaccinale et d'amorcer une sortie de crise notamment pour les jeunes. Gilles Duhamel considère qu’il faut insister sur la reprise des études et la possibilité de pouvoir à nouveau sortir prendre un verre.
Et pour s’adresser aux quinquagénaires, le membre du collectif pense avoir trouvé la solution : « Il faut insister sur les bénéfices personnel et collectif. Aujourd'hui, ces personnes aspirent à deux choses : restaurants et voyages. »