Quand les rapports sexuels deviennent douloureux...
Lorsque les situations de rapports sexuels douloureux durent dans le temps, les femmes ont tendance à culpabiliser et les hommes souffrent aussi de voir leur compagne dans cet état. Le retentissement sur la vie intime est important et il n'est pas toujours facile d'en parler.
Faire l'amour, c'est ressentir, normalement, un vrai bien-être physique et psychologique. C'est se rapprocher de son partenaire, c'est éprouver une belle émotion, le sentiment d'une intimité partagée… Mais parfois les relations sexuelles s'avèrent douloureuses. Douleurs vulvaires, douleurs vaginales, crispations voire vaginisme, c'est-à-dire une impossibilité de pénétration… Les rapports peuvent faire mal au lieu de nous faire du bien.
La pénétration peut parfois être douloureuse à cause d'un problème de lubrification au niveau de l'appareil génital. Au niveau de la vulve, des glandes sont présentes au sein de la paroi musculaire, il s'agit des glandes de Bartholin. Ces glandes sécrètent en permanence un liquide filant et incolore pour hydrater la vulve et les petites lèvres. D'autres glandes sont présentes au niveau du col utérin, elles produisent un liquide légèrement visqueux.
La quantité de ces sécrétions varie en fonction de l'activité sexuelle, du cycle menstruel et du désir que ressent la personne. Ce qui sous-entend que tout ce qui peut perturber l'activité des glandes peut provoquer une sécheresse vaginale et donc une douleur au moment des rapports.
Chez certaines femmes, le problème est beaucoup plus complexe. La pénétration sexuelle n'est pas uniquement douloureuse, elle est impossible. Le vagin reste fermé et toute intromission provoque une douleur insupportable. Les causes restent souvent mystérieuses. On sait que sur un plan mécanique, le blocage se situe au niveau musculaire.
La face interne du vagin est recouverte d'un revêtement muqueux et d'un manteau musclé, principalement ceux du périnée. À quatre centimètres de la vulve, des muscles jouent le rôle de sphincter. La contraction de l'un de ces muscles peut empêcher toute intromission, que ce soit le pénis ou même le spéculum lors d'un examen gynécologique. Une contraction qui est totalement indépendante de la volonté de la femme même si elle ressent du désir.
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