Pollution atmosphérique

Froid et qualité de l'air : alerte aux particules fines en région parisienne

La vague de grand froid qui sévit sur la France n'est pas sans conséquences sur l'environnement dans les grandes agglomérations. Les particules fines, émises par la combustion et la circulation automobile altèrent la qualité de l'air en Ile-de-France.

La rédaction d'Allo Docteurs

Rédigé le 06/02/2012, mis à jour le 07/03/2012

Le froid sec et mordant donne une impression d'air plus pur. Mais il ne faut pas se fier aux apparences, qui peuvent être trompeuses… Le seuil d'alerte aux particules fines vient en effet d'être dépassé en Ile-de-France et la situation devrait durer au moins 24 heures. La faute à un froid sec et une absence de vent, qui empêchent l'élimination de ces particules.

Les particules fines peuvent pénétrer profondément les voies respiratoires. Comme en cas de grosses chaleurs, les personnes sensibles aux polluants atmosphériques (asthmatiques, insuffisants respiratoires…) doivent se ménager et éviter les activités physiques intenses en plein air.

Ces particules sont émises par la combustion (du bois et des carburants). Dans les grandes agglomérations où la circulation automobile est très dense, elles sont, pour un tiers d'entre elles, rejetées par les moteurs, en particulier par les moteurs diesel. Face à la situation, des mesures simples et de bon sens s'imposent. Il est recommandé aux automobilistes d'emprunter, dans la mesure du possible, les transports au commun ou de faire du covoiturage. Sinon, la vitesse de circulation doit être réduite à 60km/h sur le périphérique, et réduite de 20km/h par rapport aux limitations habituelles sur les autres voies rapides.

A la maison, il est recommandé de baisser le chauffage à 18 degrés, d'éviter de faire des feux de cheminée et d'utiliser des chauffages d'appoint. Limiter la production de particules et faire baisser sa facture EDF : deux bonnes raisons de faire descendre le thermostat.

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