Ces produits que vous avez dans votre garage favorisent la maladie de Charcot
Une étude américaine montre que certains produits chimiques courants sont associés à un risque accru de souffrir d'une maladie de Charcot. Décryptage.
Attention aux produits chimiques que vous stockez dans votre garage ! Ceux-ci pourraient favoriser des maladies très graves comme la maladie de Charcot, également appelée sclérose latérale amyotrophique (SLA).
C'est l'enseignement d'une étude faite par l'université du Michigan, aux États-Unis. Elle a été réalisée sur 367 personnes atteintes de la maladie ainsi que 255 participants témoins en bonne santé, et publiée dans la revue Amyotrophic Lateral Sclerosis and Frontotemporal Degeneration.
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Quels sont les produits dangereux ?
Plus précisément, c'est "l'essence, les équipements à essence ainsi que les produits d'entretien pour pelouses" qui "représentent les trois principaux facteurs de risque". Les pesticides, la peinture et les fournitures pour le travail du bois sont également concernés.
Mais le risque dépend aussi de la localisation de votre garage. En effet, les produits chimiques situés dans un garage détaché de votre logement présente un moindre lien avec le risque, selon le communiqué de l'université. En fait, "l'air dans le garage a tendance à se précipiter dans la maison lorsque la porte d'entrée est ouverte", y déclare Stuart Batterman, l'auteur principal de l'étude.
Qu'est-ce que la maladie de Charcot ?
La maladie de Charcot est une maladie neurodégénérative qui affecte les cellules nerveuses du cerveau et de la moelle épinière. Elle entraîne une paralysie progressive de tous les muscles du corps.
Elle peut prendre deux formes : la forme spinale qui débute par l'atteinte des membres, avec un affaiblissement musculaire et des secousses musculaires involontaires et la forme bulbaire qui débute par l'atteinte des muscles de la bouche, avec un changement de voix qui devient plus faible et nasillarde, des difficultés à articuler.
Ces deux formes peuvent se succéder ou se développer simultanément. À terme, la maladie progresse vers une forme complète qui réunit les deux.
