Comment des hémorroïdes ont-elles changé le cours de l'Histoire ?
Les hémorroïdes sont une pathologie fréquente qui engendre parfois des douleurs très violentes. Dans l’Histoire, il y a un personnage bien connu qui en a fait la malheureuse expérience.
11h30, le 18 juin 1815, l’assaut est lancé. Sur le territoire de la future Belgique, la bataille de Waterloo commence. Ce matin-là, l’Empereur Napoléon, n’est pas dans son assiette, il est sérieusement gêné par des hémorroïdes.
De trop longues chevauchées
Il n’aurait dormi que 3 petites heures la nuit précédente. Cette crise l’aurait gêné dans ses déplacements le jour J et il n’aurait pas bien appréhendé le cours de la bataille. D'après Adolphe Thiers, auteur d’un ouvrage de référence sur l’Empire napoléonien, ses hémorroïdes seraient dues à ses longues chevauchées.
L’Empereur avait passé 18 heures sur son cheval deux jours d’affilée. Dans son quartier général, il était gêné dans ses mouvements, embarrassé et les jambes écartées… Le malheureux aurait aussi pris froid quelques jours avant la bataille.
Waterloo : une histoire d'hémorroïdes ?
L’état de santé de Napoléon s’est nettement dégradé. Il souffre de troubles urinaires combinés à une crise hémorroïdaire croissante. Tout le monde connaît la suite de l’histoire. Napoléon perd la bataille, c’est la fin de son épopée.
Waterloo serait donc une histoire de fesses. La plupart des historiens s’accordent à dire que la bataille aurait été très difficile à remporter dans tous les cas. Une chose est sûre c'est que l’état de santé de Napoléon ne l’a pas aidé ce jour-là.