Elle pensait souffrir d'un cancer, elle avait en fait une amibe mangeuse de cerveau
Une Chinoise de 77 ans est décédée à cause d'une amibe mangeuse de cerveau. Les médecins lui avaient diagnostiqué un cancer.
C'est un faux diagnostic qui paraît hautement improbable. Une amibe mangeuse à la place d'un cancer... c'est pourtant ce qui est arrivée à une femme en Chine.
En 2022, la patiente âgée de 77 ans se rend à l'hôpital en raison "de vertiges, de confusion et de difficultés d'élocution pendant plusieurs jours. Les médecins ont pensé qu'elle souffrait d'une tumeur cérébrale parce que ses scanners montraient une lésion", explique le Daily Mail, rapportant une étude de cas publiée dans le journal scientifique Heliyon.
À lire aussi : Les médecins lui donnent un an à vivre, elle découvre qu'elle n'a finalement pas de cancer
La femme est décédée en quelques jours
Une ponction lombaire - qui consiste à introduire une aiguille dans la colonne vertébrale pour prélever et analyser le liquide céphalo-rachidien qui s'y trouve - a ensuite révélé que la patiente était infectée par Balamuthia mandrillaris, "un organisme unicellulaire qui se propage au cerveau et tue neuf patients sur dix".
La femme a passé huit jours à l'hôpital, "devenant progressivement confuse et de plus en plus incapable de parler", rapporte le média. Au cours des jours suivants, ses voies respiratoires se sont obstruées et elle a dû être placée sous respirateur. "Malgré des mesures thérapeutiques agressives, l'état de la patiente s'est aggravé", écrivent les médecins. La patiente est décédée après l'arrêt des traitements décidé par sa famille.
Qu'est-ce qu'une amibe mangeuse de cerveau ?
Balamuthia mandrillaris, une espèce d'amibes, a été découvert en 1986 et seuls 200 cas ont été signalés dans le monde, dont 100 aux États-Unis. "Une fois qu'elle a pénétré dans la circulation sanguine, l'amibe se rend au cerveau, où elle provoque une encéphalite amibienne granulomateuse".
Les premiers symptômes sont de la fièvre, des maux de tête, des vomissements, une léthargie et des nausées. "Toutefois, au fil des semaines et des mois, la maladie peut entraîner des convulsions, une faiblesse, une confusion, une paralysie partielle, des difficultés d'élocution et des troubles de la marche", précise encore le média.