Quatrième dose de vaccin anti-Covid : êtes-vous concerné ?
Cette quatrième injection est aussi appelée "deuxième dose de rappel vaccinal" ou "booster". Il est parfois difficile de s’y retrouver pour savoir qui peut en bénéficier. On vous explique.
Les masques s’en vont progressivement… mais la circulation du coronavirus perdure. Même si le ralentissement de l’épidémie se confirme, les efforts de vaccination ne doivent pas être délaissés. En effet, cette injection de la deuxième dose de rappel permet d’augmenter ses taux d’anticorps contre le coronavirus, et de renforcer la protection contre les formes graves de la maladie et les décès.
Qui peut bénéficier de la quatrième dose ?
Toutes les personnes âgées de plus de 60 ans, avec ou sans maladies associées, sont éligibles à un deuxième rappel vaccinal :
- A partir de 3 mois après l’injection du premier rappel pour les personnes âgées de 80 ans et plus, les résidents en Établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) et en Unité de soins de longue durée (USLD).
- Et à partir de 6 mois après l’injection du premier rappel, pour les personnes âgées de 60 à 79 ans.
Les personnes immunodéprimées sont aussi concernées par cette deuxième dose de rappel. L’injection du booster doit se faire 3 mois après la première dose de rappel.
Au 2 mai, parmi les 60-79 ans, 3,9% avaient ainsi reçu une dose de rappel, selon les données de Santé Publique France. Parmi les 80 ans et plus, la couverture vaccinale de la seconde dose de rappel était de 15,1%.
Quels vaccins sont utilisés pour le rappel ?
Les rappels de vaccin sont effectués avec des vaccins à ARNm (Pfizer-BioNTech ou Moderna). Ces deux vaccins peuvent être utilisés quel que soit le vaccin utilisé dans le cadre du premier schéma vaccinal.
Le vaccin Janssen sera "utilisé uniquement chez les personnes à risque de forme grave de Covid-19 et qui présentent une contre-indication à un vaccin à ARN messager" détaille le site du ministère de la santé.
Et que faire si on est infecté après le premier rappel ? Si vous avez contracté le Covid-19 plus de 3 mois après le premier rappel, le deuxième rappel n’est pas nécessaire. En revanche, si l’infection est survenue moins de 3 mois après le premier rappel, le deuxième rappel est nécessaire. "Il convient d’attendre alors au moins 6 mois après l’infection avant de recevoir son deuxième rappel", explique le Ministère de la santé.
Ce booster sera-t-il bientôt généralisé ?
Dans un communiqué publié le 18 mars dernier, la Haute Autorité de la santé précisait qu’il n’était pas pertinent de proposer cette deuxième dose de rappel à l’ensemble de la population.
Ces recommandations pourraient changer en fonction de l'évolution de l’épidémie, et notamment de la survenue éventuelle de nouveaux variants.
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