Repas de Noël : attention à ces 10 produits épinglés par foodwatch
L'organisation foodwatch publie une liste de 10 produits de fête à bannir de la table de Noël. En cause : trop d’additifs, de nitrites, d’huile de palme, de plastiques ou un affichage trompeur.
Noël arrive à grande vitesse. Et avec elle, la composition du menu du Réveillon ! Mais attention, l’organisation de défense des consommateurs foodwatch épingle 10 produits à éviter.
En entrée : additifs, nitrites et huile de palme
Tout d’abord, l’organisation déconseille l’achat de trois produits consommés en entrée : des œufs de lompe Carrefour Extra, des macarons Labeyrie au foie gras et des petits sapins Blini croustillants.
En ce qui concerne les œufs de lompe, foodwatch dénonce les cinq additifs qui entrent dans la composition du produit, notamment le caramel au sulfite d’ammonium (E150D) qui est suspecté de contenir des substances cancérigènes, mais aussi des conservateurs et des épaississants. L’organisation développe : "c’est d’autant plus inquiétant que les scientifiques alertent sur la présence combinée de plusieurs additifs dans un même produit : les potentiels 'effets cocktail' induits par le mélange d’additifs dans nos assiettes ne sont pas sans risque pour la santé."
Les macarons Labeyrie au foie gras contiennent quant à eux du nitrite de
sodium (E250). Or "les nitrites ajoutés dans notre alimentation présentent
un risque pour la santé" selon l’organisation. Une alerte confirmée dans un rapport publié en juillet dernier par l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES).
Puis, les petits sapins Blini croustillants "masquent" de l’huile de palme (un produit responsable de la déforestation) d'après foodwatch.
Des produits emballés avec du vide
Après l’entrée vient le plat de résistance. L’organisme a ici épinglé quatre produits : les émincés de saumon fumé Auchan, le rôti aux morilles Maître CoQ, le sachet de pommes duchesse Findus et une fleur de sel de Guérande Larnaudie.
L’organisation critique tout d'abord l’emballage des émincés de saumon fumé d’Auchan. Une fois le carton retiré, "55% du produit est composé… de vide". Synonyme de déchet, foodwatch lance un appel aux marques : "nous demandons aux marques de s’engager à réduire au strict minimum l’usage et la taille des emballages". L’organisme fait le même constat pour le sachet de pommes duchesse de Findus qui serait composé à 48% d’air.
Ensuite, il s’agit de l'étiquette du rôti aux morilles Maitre Coq qui induirait les consommateurs en erreur. Le carton laisse penser que le produit contient beaucoup de morilles, or il est indiqué d’après foodwatch que le plat n'en contiendrait que 0,9%.
La fleur de sel de Guérande de la
marque Larnaudie serait enfin jugée trop chère, avec un prix parfois six fois plus élevé que les autres marques.
Au dessert, du vide et du plastique
Côté dessert, foodwatch met en garde les consommateurs face à trois produits : une bûche Nestlé grand chocolat, les Milka et Oreo "snowballs" et Les Pyrénéens de Lindt.
L’emballage de la buche Nestlé grand chocolat est aux trois quarts vide, alerte foodwatch. Le produit Milka et Oreo "snowballs" comprend quant à lui de l'huile de palme et beaucoup de plastique. L’organisation rajoute : "ce conditionnement est aussi une aberration pour l’environnement".
Les Pyrénéens de Lindt ont déjà été la cible de critique de la part de l’organisation en septembre 2022 sur "l’absence d’information claire de la réduction du nombre de chocolats". Le nouveau packaging possède les mêmes lacunes : trop de plastique et moins de chocolat.
Enfin, l’organisation assure : "si pour foodwatch, épingler régulièrement et inlassablement les arnaques sur
l’étiquette est si important, c’est qu’elles traduisent plus globalement
l’opacité des pratiques des industriels."