Sports d'hiver : comment bien choisir son casque ?
La pratique du ski et du snowboard n’est pas sans risque. Et les collisions peuvent entraîner des traumatismes crâniens sévères. Le port d'un casque permet de réduire les dangers, à condition de bien le choisir.
Le plaisir de la glisse dans un cadre spectaculaire. Mais à ski, en cas de chute, le choc peut être très violent en cas de chute, surtout au niveau de la tête.
Un adulte sur trois sans casque
"Le casque est primordial pour le ski. C'est une sécurité par rapport au fait que de plus en plus de monde skie, avec donc des effets de collision. Ça peut protéger des traumatismes crâniens", explique Christian Vigezzi, directeur de site à Sainte-Foy Tarentaise.
"Il y a souvent une neige de culture, qui est plus dense qu'une neige normale. Quand la tête vient taper dessus, ça fait des résonances qui sont beaucoup plus fortes et qui créent plus de problèmes", pousuit-il.
La mauvaise visibilité, la fatigue de fin de journée, les professionnels connaissent bien les facteurs de risques d’accidents. Heureusement, près de 100 % des enfants sont désormais protégés par un casque. Mais il faut encore convaincre un adulte sur trois.
Une très bonne sécurité dès 70 euros
Les fabricants tentent de les séduire en améliorant le confort."Il y a une coque dure à l'extérieur et à l'intérieur, vous avez cette espèce de couche qui va absorber le choc. Ce sont ces casques durs, ils sont très résistants mais, ils vont être plus lourds. Ensuite, ils ont vraiment fusionné les deux matières et ça fait un casque plus léger", explique John Amet, directeur de Skiset LG Sport à Sainte-Foy Tarentaise.
Une très bonne sécurité est obtenue dès 70 ou 80 euros avec les premiers modèles un peu plus lourds. À condition qu’ils soient bien ajustés.
Cette protection n’élimine tout de même pas tous les risques pour le cerveau en cas de choc très important.
Perte de connaissance, vomissements...
Les urgentistes du centre hospitalier de Bourg-Saint-Maurice, le plus proche de nombreuses stations, connaissent bien les limites du casque."Tous les jours on reçoit des patients qui, malgré le port du casque, ont présenté un traumatisme crânien, avec une perte de connaissance, des troubles de la mémoire, des maux de tête importants, des vomissements, des troubles du comportement donc qui méritent une surveillance approfondie" confie le Dr Christophe Hoarau, chef du service des urgences au centre hospitalier de Bourg-Saint-Maurice. "Les risques sont les œdèmes cérébraux qui lèsent les neurones et voire même menacent la vie", prévient-il.
Alors pour réduire ce danger, en plus du casque, il faut être prudent et respecter les règles de circulation sur les pistes. Les traumatismes crâniens sont la principale cause de lésions graves chez les skieurs.