Un homme amputé d'un tiers de son pénis à cause d'un cancer
Un Néo-Zélandais de 39 ans a dû être amputé d'une partie de son pénis. D'abord soupçonné d'avoir une infection sexuellement transmissible, il a finalement été diagnostiqué d'un cancer du pénis.
Diagnostiqué d'un cancer du pénis à deux jours de Noël, puis amputé d'un tiers de son membre. C'est le calvaire qu'a vécu Joe Merrall, un homme néo-zélandais de 39 ans. Cette histoire pour le moins insolite a été rapportée par The Sun.
Tout a commencé avec une "petite bosse de la taille d'un pois sur le côté gauche de son pénis", rapporte le quotidien. Une bosse qui pousse Joe Merrall à aller consulter sa médecin généraliste. Celle-ci lui indique qu'il s'agit sûrement d'une infection sexuellement transmissible (IST) et lui prescrit une crème.
À lire aussi : La bosse sur sa tête se révèle être un cancer de la peau
Une "irritation de la peau"
Mais l'homme ne constate aucune amélioration. Au contraire, il présente des douleurs en urinant ainsi qu'une irritation liée au frottement de la bosse contre le pantalon. Au fil des semaines, la masse commence même à se diffuser sur son pénis. C'est finalement le 23 décembre 2022 que Joe Merrall reçoit le diagnostic final : c'est un cancer du pénis.
"C'était le pire moment. J'ai tout mis sur pause, je ne voulais même plus aller au sport, je me disais : à quoi bon ?" confie-t-il. L'homme a ensuite dû être opéré au North Shore Hospital d'Auckland. "L'intervention a duré 90 minutes. Au total, ils ont retiré plus d'un tiers de mon pénis".
Un cancer très rare
Le cancer du pénis est rare. En Nouvelle-Zélande comme en France, il concerne environ 1 homme sur 100 000. Les patients sont principalement des hommes âgés entre 60 et 70 ans. Enfin, la prise en charge est effectivement le plus souvent d'ordre chirurgical.
Si Joe Merrall a eu du mal à accepter son diagnostic, il veut aujourd'hui partager son histoire pour faire de la prévention auprès d'autres hommes. S'observer, ne pas hésiter à consulter en cas d'anomalie... "Mieux vaut prévenir que guérir", conclut le patient.