Ch@t : le cancer de la prostate

Ch@t du 5 avril 2012 de 15h à 16h : les réponses des Prs. François Desgrandchamps et Laurent Salomon, urologues.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le
Ch@t : le cancer de la prostate

Les réponses du Pr. François Desgrandchamps, urologue

Rarement, c'est plutôt des signes d'adénome bénin.

Le PSA doit toujours être interprété en fonction du TR.

  • J'ai un adénome avec PSA 3,2 est-il nécessaire de faire 1 visite tous les 6 mois chez un urologue comme je le fais depuis 5 ans ?

Si votre PSA est stable depuis plusieurs années un contrôle annuel peut être suffisant.

En principe non cette maladie est indépendante.

  • Est-ce que de faibles éjaculations (en puissance, pression et distance) est-ce un signe de début de cancer ?

Non.

  • Prostatectomie subie il y a 1 an. Incontinence incontrôlable à l'effort et au repos malgré 1 an de kinésithérapie ciblée. Mon urologue me propose la pose d'une prothèse (pour contrôler l'incontinence à l'effort) et la prise de médicaments Toviaz® (pour l'incontinence au repos). Y a t-il d'autres solutions ?

Oui il y en a, des injections endoscopiques, des ballons ou des bandelettes.

Biopsie après IRM.

Non.

  • Quelle est la fréquence des septicémies déclenchées par des biopsies prostatiques ?

Il n'y a pas de chiffre précis mais c'est un risque qui existe même s'il est rare.

  • Y a t-il des mesures préventives au quotidien pour éviter de contracter une telle pathologie ?

Oui essentiellement diététique en réduisant les graisses saturées animales, les produits laitiers, et en augmentant les poissons gras et les fruits et légumes, en particulier les tomates.

Il n'y a pas de limite de durée.

  • Le vélo ? Le running est-il contre-indiqué ?

Ni le vélo ni la course à pied n'ont d'effet délétère sur la prostate.

  • A quel âge conseillez-vous de débuter le dépistage par PSA, sachant que je n'ai aucun antécédent ?

Un premier dosage "test" avant 50 ans, puis annuel ou tous les deux ans en si le PSA est respectivement supérieur ou inferieur à 2.5.

  • Pour un adénocarcinome de la prostate avec adénopathie lombo aortique mais pas de métastases encore en vue, la meilleure association thérapeutique à choisir consiste en quoi ? L'hormonothérapie est-elle un choix ?

S'il y a des ganglions à distance, l'hormonothérapie est adaptée.

  • Dans l'émission, j'ai entendu parler de cryothérapie et de laser interstitiel. En quoi consistent ces traitements et à qui s'adressent-ils ?

Il s'agissait de possibles développements dans l'avenir de traitements focaux.

  • A partir de quel taux de PSA doit-on s'inquiéter ?

Au delà de 2,5 si on veut être rigoureux.

  • Après une IRM, une scintigraphie osseuse est-elle nécessaire ?

Non si le PSA est inferieur à 10.

Non.

Non il s'agit plutôt d'adénome.

Non il s'agit alors de cancers pas agressifs.

  • PSA atteignant 9 mais échographie prostate tout à fait normale : qu'en penser ? (j'ai 51 ans).

Il faut être prudent et voir un urologue.

  • Pourquoi une IRM (au lieu d'une échographie) pour un examen de prostate ?

Parce que l'IRM fonctionnelle est plus fiable.

  • Pourquoi ne parle t-on jamais de l'ablatherm ? Dans les émissions de télé j'ai été opéré par cette méthode et je n'ai eu aucune conséquence et cela depuis 2010 taux PSA tous les 3 mois et 0.23 régulier.

Les résultats de l'ablatherm sont surtout bons dans les cancers peu agressifs. Ce n'est pas une alternative à la chirurgie ou a l'irradiation, méthodes de référence pour ces affections.

  • Est-il moins risqué de dépister sur patient à risque par IRM plutôt que par prélèvement prostatique ?

Seule la biopsie permet une certitude du diagnostic.

  • Mon mari a des difficultés pour vider sa vessie, il n'y a pas assez de puissance est-ce signe d'un cancer de la prostate, il a déjà eu des dosages PSA auparavant normaux, doit-il consulter un urologue ?

Il vaut mieux consulter un urologue mais ça ressemble plus à un adénome qu'à un cancer.

  • La prise dutastéride réduit-elle le risque de cancer ?

Ca réduit les cancers agressifs mais petit risque des cancers non agressifs.

  • Quels sont les risques d'une biopsie ?

Infection et hémorragie.

  • Que pensez-vous de Dominique Dupagne qui a signé un manifeste avec plus de 80 médecins, contre le dépistage systématique du cancer de la prostate (considérant que c'est une mauvaise idée de le recommander aux hommes de plus de 50 ans) ? Info ou désinformation ?

Ce n'est pas le dépistage qui est le problème mais ce qu'on en fait : le sur traitement de cancers peu agressifs découverts à l'occasion de ce dépistage.

Non.

  • Combien de temps doit-on rester à l'hôpital en cas de biopsie ?

C'est en ambulatoire.

  • Malgré injections difficultés d'érection normale, autres solutions ?

Il y en a, il faut voir un spécialiste.

  • Cancer prostatique diagnostiqué aves métastases osseuses j'ai été traité par radiothérapie et hormonothérapie mon état général est excellent âge 70 ans il ne m'a pas été proposé d'opération puis-je être rassuré ?

Votre cas ne relève effectivement pas de la chirurgie.

  • Que faire après hormonothérapie et radiothérapie si les PSA remontent ?

On peut envisager une chimiothérapie.

Au tout début aucun signe ensuite gêne pour uriner et douleurs osseuses.

  • J'ai été traité avec la technique ablatherm et ma sexualité est bonne, par contre j'ai quelques fuites urinaires, cette technique est elle actuellement en régression ou en fort développement ?

Elle trouve sa place.

  • Dépistage TR suffit-il ?

Déjà répondu.

  • Médicament alfuzosine pourquoi faire ?

Hors sujets c'est pour l'adénome.

C'est un sphincter artificiel, voyez un urologue pour lui en parler.

  • Que veut dire un jet d'urine faible ou en parapluie ?

Ca peut signifier un obstacle urétral.

  • Les rapports sexuels intenses ne fatiguent-ils pas la prostate jusqu'à à provoquer le cancer ?

Non s'il n'y a pas de MST.

  • Le dosage des PSA peut-il être influencé par un grand nombre d'éjaculations quotidiennes ?

De façon marginale.

Non.

  • Après un adénocarcinome de la prostate très localisée enlevée en 2006 sans autres signes, mon mari a peur d'avoir d'autres tumeurs Qu'en est-il peut-on le rassurer ?

Non le cancer de la prostate n'expose pas à d'autres risques de cancers.

Déjà répondu voir plus haut.

  • Taux de PSA après éjaculation ?

Déjà répondu.

  • Dans le cas d'une surveillance active, la pratique de biopsies ne risque t-elle pas d'être agressive ... Quelle peut-être la fréquence des prélèvements..?

Les biopsies ne modifient pas le cancer. Il faut au moins une biopsie de contrôle à un an.

  • L'hormonothérapie suffit-elle à guérir ?

Elle stabilise.

  • J'ai eu le traitement d'un cancer par ablatherm en 2003 avec récidive un an après soigne par radiothérapie, 9 ans après je subi une incontinence urinaire, existe-il des solutions pour remédier à cela ?

Oui, voyez un urologue.

Non.

  • Prostatite aiguë problème d'érection est-ce lié ?

Non.

  • L'important c'est la cinétique de l'augmentation du PSA, cinétique rapide > risque de cancer ?

Ca peut être un signe.

  • Y a-t-il des aliments qui réduisent le grossissement de la prostate ? Tomate, thé à la menthe ?

Déjà répondu voir plus haut.

  • En bref je rends hommage au Pr. Bitcker et Dr. Vaessen (Pitié Salpetrière) qui m'ont opéré et celui (jeune médecin remplaçant) qui a détecté encore à temps mon cancer. Vous avez été impeccables. Vous m'avez sauvé la vie. Je ne rends pas hommage à mon ancien médecin référent qui m'envoyait droit au cimetière, il était contre le dépistage. Il faut faire une recherche de PSA au moins une fois à 50 ans !

Tout a fait d'accord avec vous.

Ultrasons sons focalisés.

0,4.

  • Peut-on avoir un cancer de la prostate à 24 ans ? Car j'ai parfois des saignements lors d'éjaculation et très rarement de grosses douleurs au niveau du rectum lorsque j'urine. Aussi quelques soucis de forme au niveau érection selon l'humeur...

Oui mais vos symptômes ne sont pas spécifiques.

  • J'ai 65 ans depuis plusieurs années j'ai pas et toucher rectal tous les ans mais en plus on me prescrit une échographie de la prostate. Est-ce nécessaire?

Chaque cas est particulier mais échographie répétée n'est pas nécessaire.

  • En avril 2011, un dosage PSA (à ma demande) a atteint 9 (et un peu moins de 9, quinze jours après), et une échographie de la prostate demandée par mon généraliste n'a révélé qu'une très faible hypertrophie, sans anomalie visible du tout. Est-il vrai que la pratique du vélo semble être incriminée dans l'augmentation des PSA ?

Déjà répondu : non.

  • La fréquence des rapports sexuels ou la masturbation peuvent-ils réduire le risque de cancer de la prostate ?

Non, déjà répondu.

  • Quels sont les effets secondaires de l'hormonothérapie et combien de temps dure ce traitement ?

Bouffées de chaleur et impuissance, la durée dépend de chaque cas.

  • Peut-on avoir un orgasme normal après une prostatectomie ? (au niveau du plaisir) ?

Oui mais sans éjaculation.

  • J'en suis à ma 2ème biopsie (fev 2008 et janv. 2012) avec résultat négatif. Mon PSA fait du yoyo, le prochain est prévu en sep prochain et si le taux est toujours élevé une autre biopsie en 2013 sera envisagée. Est-ce bien raisonnable ?

Une IRM pourrait être utile.

  • Les massages de la prostate, ou éjaculation fréquente diminuent t-ils les risques de cancer ?

Déjà répondu.

  • Un contrôle de la débimétrie urinaire orientera t-il un protocole de soin ?

Oui.

  • Je suis actuellement sous traitement MDV 3100 PSA 0.7 actuel contre 106 au début du traitement il y a 2 ans quel peut être l'espoir d'attente avant une recrudescence de la maladie ?

Le recul est encore court pour le MDV mais votre résultat est très bien.

  • Combien de temps après une IRM endorectale peut-on faire un nouveau taux de PSA ?

Minimum 3 à 4 semaines.

  • Le taux de PSA est-il fonction du volume de la prostate celle-ci augmentant avec l'âge ?

Oui.

  • Avez-vous entendu parler de l'expérience de l'hôpital Tenon avec le chien renifleur de cancer ? Surtout un IRM ou un test PCA 3 peuvent-ils éviter des biopsies de prostates et que penser d'un test génétique dans le même but, éviter les biopsies ?

Oui bien sur, c'est une voie encore très préliminaire, et d'accord pour l'intérêt de l'IRM.

  • 64 ans, j'ai subi une BCG thérapie (9 séances) la dernière en décembre. Depuis mon taux de PSA est passé de 3 depuis plusieurs années à 6. Est-ce normal ?

Les sondages pour le bcg peuvent élever le PSA. Il faut donc le contrôler.

  • Pouvez-vous nous dire avec quelle fourchette de PSA on ne risque pas de développer un cancer dans le futur ?

Inférieur à 0,7 à 50 ans.

  • Peut-on demander une IRM à la place d'une biopsie ?

Oui.

  • 66 ans, gleason 8 est-il utile de traiter ? Car aujourd'hui pas de problème et tous les traitements proposés prolongent peut-être la vie mais quelle vie ? On me propose de l'hormonothérapie et peut-être radio (cancer en cours d'évaluation en attente d'IRM, scintigraphie OK).

Oui je crois que dans votre cas un traitement est utile, l'hormonothérapie peut être limitée a trois ans.

  • Il y a 1 an à 69 ans, cancer de la prostate détecté : ganglions atteints. Traité par hormonothérapie (bicalutamide et leuproréline pas opération envisagée. PSA passé de 10 à 0,16, est-ce un traitement fiable dans la durée ? Votre avis ? Car on ne parle pas beaucoup de cette thérapie.

L'hormonothérapie est efficace sur une durée variable en fonction de chaque cas.

  • Combien de temps doit-on attendre pour récupérer des érections normales après prostatectomie radicale ?

6 mois en moyenne.

  • Suite à une curiethérapie je n'ai presque plus d'érection, mais surtout plus de sperme du tout ?

La curiethérapie réduit le volume en détruisant le volume mais l'annule rarement.

  • Des mictions fréquentes la nuit et impératives au contact du froid sont-elles signes de pathologie ?

Il s'agit souvent d'une simple sensibilité vésicale.

Non.

  • Un nodule de 0,6cm sur la prostate est-il automatiquement un cancer ?

Non il peut y avoir des nodules de prostatite.

  • Mon urologue me prescrit Tadenan® pour voir si mon taux de PSA diminue. En quoi cela agit-il ?

Le Tadenan® n'influe pas sur le PSA.

Déjà répondu voir plus haut.

  • Mon mari a été opéré d'un cancer en 2007, à l'âge de 48 ans (son papa est décédé de ce cancer à 61 ans) le taux de PSA était en dessous des 0,01 après son opération mais depuis 2011 ce taux est à 0,06. Même si ce taux est très faible, peut-il s'agir d'une récidive et quels examens complémentaires peuvent nous rassurer ?

0,06 c est un très bon résultat, jusqu'a 0,4 il faut considérer qu'il n'y a pas de raison de proposer un traitement complémentaire par irradiation.

  • PSA à 0,4 après 3 ans de prostatectomie y a t-il besoin de rayons comme on me le propose 79 ans ?

Compte tenu de votre âge le traitement peut-être discutable.

  • Un TR est-il mieux ou équivalent à une échographie de la prostate ? Et inversement ?

L'écho a peu de place dans le diagnostic du cancer de la prostate.

  • Mon mari ayant une prostatectomie totale il y a 15 mois, pourra t-il retrouver une érection normale ?

Après 15 mois c'est rare, il faut s'aider de médicaments ou d'injections.

  • Que faire si on n'accepte pas la chirurgie ou la radiothérapie ?

Tout dépend de l'agressivité du cancer.

  • Il y a eu un changement de technique du dosage du PSA lors de ma dernière analyse (electrochimiluminescence...) 1,870 trouvé et valeur de référence. Après une ablation totale de la prostate, un traitement chimique est-il nécessaire ?

    Non. Sauf dans certains cas.

     

     

Les réponses du Pr. Laurent Salomon, urologue

  • 62 ans PSA normal, j’ai une diminution très importante du volume de l’éjaculât...Est-ce un symptôme à considérer ?

Ce n'est pas un symptôme du cancer de la prostate mais est un symptôme rencontré fréquemment dans les hypertrophies bénignes de la prostate (adénome de la prostate) et qui n'a aucune conséquence.

  • PSA à 5.17 en octobre puis 6.60 en décembre puis 7.55 en mars. Que penser ?

Il s'agit d'un taux de PSA qui augmente lentement et sûrement. Il vaut aller consulter un urologue qui vous examinera et prendra en compte votre âge et vos antécédents pour juger de la meilleure conduite à tenir.

  • Mon père âgé de 80 ans à un adénocarcinome prostatique de score 7 (3+4) et de stade T2. Il a un profil de centenaire, ne présente aucune pathologie. Combien de bilan d’extension : scintigraphie osseuse normale, scanner TAP pas de signe d’extension viscérale, ganglionnaire ou pariétale. Traitement proposé : blocage par analogues de la LH-RH. Quelle efficacité et pour combien de temps ?

A priori, dans le cancer de prostate localisé (et je dis bien localisé), il n'y a pas d'indication à un traitement hormonal isolé. Votre père ayant un profil de centenaire, il vaut mieux lui proposer un traitement curatif de type radiothérapie ou curiethérapie après avis onco-gériarrique pour confirme son profil centénairien.

Il s'agit de troubles urinaires banaux qui ne sont pas spécifiques de cancer et qui peuvent exister dans toutes circonstances de pathologie urinaire (adénome de prostate, rétrécissement de l'urètre...). Si ces symptômes vous gênent, consultez votre médecin traitant ou votre urologue qui en fera le bilan.

  • Opération prostate enlevée par robot Da vanci depuis 2 ans 1/2 PSA 1ère année 0,01 à ce jour 0,20, on me propose des rayons que faire ?

Tout dépend de votre âge ! Si vous êtes jeunes (moins de 70 ans), il vaut effectuer ce traitement complémentaire avant que le taux de PSA soit à 0,5 voire 1 ngr/ml.

  • 62 ans biopsie suite à TR + PSA de 4,8 à 5,3 donnant gleason de 6 avec 1 prélèvement nerf touché adénocarcinome capsule non franchie suis proposé pour prostatectomie radicale mais souhaite avis sur ablatherm qu’en pensez-vous ? Biopsie datant de 2 mois de combien de temps je dispose pour prendre les avis sans risquer une progression/extériorisation du cancer ?

A votre âge, le traitement de référence reste la chirurgie. L'ablatherm est réservé à des personnes plus âgés (plus de 70 ans) Mais on peut aussi vous proposer sous certaines conditions la surveillance active qui consiste à vous surveiller selon différents critères (PSA, biopsies) tout en restant dans une fenêtre de curabilité si ces critères se modifient avec le temps.

  • Clairement allez-vous appliquer les préconisations de HAS qui inquiètent un grand nombre de membres de notre association de malades ?

La HAS parle de dépistage systématique c'est-à-dire d'un dépistage organisé par les pouvoirs publiques. Clairement dans son rapport, elle ne s'oppose pas au diagnostic précoce individuel après information, ce que nous proposons.

  • Que se passe t-il lorsqu’on ne souhaite être traité que par hormonothérapie pour un cancer localisé ?

Il n'y a pas d'indication à traiter un cancer de prostate localisé par hormonothérapie. Il vaut mieux ne rien donner.

  • J’ai été sous Zoladex pendant 2 ans, j’ai des destinées à l’arrêt du traitement, depuis 6 mois. Est-ce lié ? Si oui y a t-il d’autres effets secondaires à surveiller, et sait-on quand mon taux de testostérone va revenir vers la normale ?

Les troubles respiratoires ne sont pas liées au Zoladex mais peuvent une conséquence d'un problème cardiaque ou pulmonaire dont il faut faire le bilan. La remontée de la testostérone est fonction de votre âge. Chez la personne âge, il y a un risque que ce taux ne retrouve pas une valeur normale après deux ans de traitement.

  • Qu’y a t-il comme remède si le cancer revient lorsqu’on a déjà eu Protect® et recute donc rayons ?

Effectivement, le traitement après un échec de Protect est la radiothérapie.

  • Une prostatite aiguë depuis 2 ans soigne par antibio irm cystoscopie urographie ont été faites à chaque fois même symptôme comme j’ai des antécédents familiaux, y a t-il un risque de développer un cancer l’urologue n’arrivant pas à traiter le problème le microbe pour l’instant ?

Le lien entre prostatite aigue et cancer de prostate n'a jamais été démontré. En revanche, vos antécédents familiaux vous autorisent à être surveiller sur le plan clinique (toucher rectal) et taux de PSA.

  • Que pensez-vous de la curiethérapie ? N’est-ce pas une solution qui évite les problèmes d’érection ? Est-elle moins efficace que la chirurgie ?

La curiethérapie fait parti de l'arsenal thérapeutique comme la chirurgie et la radiothérapie. Il s'agit d'un traitement curatif réservé aux tumeurs de bas risque à partir de 65 ans. Les risques de troubles d'érections existent mais ces troubles peuvent survenir à distance du traitement. Si les indications de la curiethérapie sont respectées, elle donne d'excellents résultats.

  • J’ai 65 ans, j’ai de très bons rapports sexuels mais peu de sperme. Peut-on augmenter la production de semence ?

Il n'y a pas de traitement spécifique mis à part espacer les rapports sexuels !

  • Mon père a 70 ans et a le cancer depuis 2004 il est soigné par hormonothérapie et son taux de curiethérapie est à 0,01 j’ai deux questions : il se lève plusieurs fois la nuit pour uriner alors que la journée il urine moins souvent est-ce normal ? Et au bout de combien d’années le cancer évolue avec hormonothérapie.

Cela fait 8 ans qu'il est traité et son taux de PSA est égal à 0 , ce qui est parfait. On peut envisager un traitement intermittent c’est-à-dire d'arrêter le traitement et de le reprendre si le PSA remonte. Les troubles urinaires sont liés à la prostate en tant que telle et peuvent nécessiter une résection (un grattage ) pour l'améliorer s'il est très gêné.

  • Pourriez-vous nous parler également, ce qui n’a pas été fait pendant l’émission des éventuels effets indésirables physiques ou psychologiques de biopsies prostatiques ?

Les biopsies peuvent entrainer la présence de sang dans les selles et les urines pendant 24-48h et dans le sperme jusqu'à un mois. Elles n'ont aucunes conséquences psychologiques, mis à part la crainte naturelle que l'on a avant tout examen médical et la crainte de ses résultats !

  • A partir de quel âge ça survient ?

Le cancer de la prostate ?

  • J’ai 60 ans, j’ai un curiethérapie 0.85 et l’alfa-foetoprotéine à 4 mais j’ai une prostate légèrement gonflée ? Je me lève une fois la nuit pour uriner dois-je m’inquiéter ?

Aucune inquiétude. Avec un PSA de moins de 1 ngr/ml, vous avez un risque extrêmement faible d'avoir un cancer de la prostate. Nous recommandons avec ce résultat de NE PLUS effectuer de dosage de PSA. Vos troubles urinaires sont en rapport avec votre adénome de prostate, s'ils ne sont pas gênants, il ne faut rien faire.

  • J’ai 26 ans, je cherche à savoir s’il existe des facteurs pouvant favoriser l’apparition du cancer de la prostate (notamment la technique de compression de l’urètre pour stopper l’éjaculation).

Aucun facteur n'a été démontré.

  • Quels sons les facteurs environnementaux identifiés comme pouvant être à l’origine de cet affection ?

Aucun facteur précis n'a été mis en évidence... Mangez équilibré, faites du sport est la meilleure prévention !

Aucune influence ni dans un sens ni dans l'autre.

  • Cancer en 2005, et serne à la capsule, je suis traité par bicalutamide et leuproréline puis radiothérapie en 2010 en additon au même traitement. J’ai de nombreux effets secondaires et surtout des douleurs changeantes mais permanentes. Que faire ?

Il faut aller consulter votre urologue ou votre radiothérapeute qui vous proposera un traitement spécifique pour vos symptômes.

Absolument pas. S'il est gêne, il faut qu'il consulte son médecin traitant ou son urologue.

  • Etudiant en DCEM4. Conduite à tenir devant un patient asymptomatique désirant un dépistage du cancer de la prostate. Faut-il toujours doser le PSA ?

Si le patient le demande, il faut réaliser un toucher rectal et un dosage des PSA qui permettent le diagnostic précoce du cancer de la prostate.

Pour la réalisation de ces biopsies, il faudra relayer les anticoagulants oraux par des anticoagulants injectables pour limiter les risques de saignement. Mais à 70 ans, avec un taux de PSA à 5, il y a t-il une indication à les réaliser dans ce contexte ?

  • Mon grand-père de 80 ans a eu un cancer de la prostate traité par radiothérapie, maintenant un lymphome. Je voulais savoir si c’est possible qu’il existe un lien entre ses 2 cancers ?

A priori non !

  • Est-ce qu’une échographie satisfaisante et un taux de PSA de 3,85 peuvent éliminer un risque de cancer ?

Il existe des cancers de la prostate avec des PSA normaux, d'où l'importance du toucher rectal. 

  • Mon papa à 58 ans, il se plaint de brûlures dès que sa vessie se remplit après vidation tout va mieux. Par doute d'un cancer de la prostate, il est aller chez le médecin, il a un PSA de 0,4, toucher rectal ainsi qu’une échographie révélant une prostate de dimension 40, le médecin lui a prescrit un médicament pour cette petite hypertrophie mais cela ne change rien à ses brûlures.

Il faut qu'il aille voir un urologue. A cet âge avec ce taux de PSA, le risque de cancer est pratiquement nul !

  • Je suis suivi depuis 8 ans 2 biopsies montrent une absence de cancer. Médication : alfuzosine +finastéride PSA variant de 4.5 à 6.5. Grosses gènes urinaires : je peux me lever jusqu’à 4 fois par nuit – Précautions permanentes pour voyages, activités sportives etc… Je veux me faire opérer pour me libérer. Quels sont mes risques ?

Vous aurez probablement une résection de la prostate. Il s'agit d'une intervention couramment pratiquer qui ne rend ni impuissant ni incontinent et qui permet d'arrêter tout traitement médical.

  • Suite à une curiethérapie j'ai très peu d’érection mais surtout je n’ai plus de sperme du tout. Est-ce normal ?

Cela peut être une conséquence du traitement et peut être traité médicalement.

  • Quel traitement après une radiothérapie en 2001 et une remontée de PSA depuis 6 mois ?

Tout dépende de votre âge et du rythme de remontée du taux de PSA. Une simple surveillance est possible ou un traitement hormonal intermittent.

  • Quels sont les risques liés au prélèvement de la prostate, sur un patient sous anticoagulants ?

Risque de saignement mais limité du fait du relais des anticoagulant oraux en anticoagulants injectables.

  • J’ai un cancer prostate datant de 3 ans et je dois me faire traiter en radiothérapie j’ai 74 ans, dois-je me décider à le faire et où ? Existe-il des protocoles plus précis entre un hôpital bisontin ou un centre cancer à Dijon ?

Tout dépend de votre taux de PSA, du résultat des biopsies de prostate et de votre toucher rectal ! Les deux centres sont excellents.

  • J’ai un adénome prostatique depuis très longtemps, avec des poussées intermittentes,un taux de PSA évolutif, entre 5.5 et 6.5, un urologue me conseille une RTUP, cette intervention comporte t-elle des risques ultérieurs urinaires et sexuels ?

Cette intervention ne rend ni incontinent ni impuissant.

  • Deux de mes patients âgés de 65 ans ont été traités pour un cancer de la prostate non invasif par grains de curiethérapie in situ avec un franc succès sans aucun effet secondaires.

C'est un des traitements du cancer de la prostate.

  • PSA faible, glycémie normale, problème diurese nocturne (3 fois la nuit) c’est quoi la cause ?

Problème vésico prostatique, non cancéreux ! Allez consulter !

  • Mon mari à 47 ans. Il a passé une IRM hier dont on attend les résultats. Notre famille nous dit qu’il faut faire une scintigraphie osseuse mais son spécialiste ne lui en a pas parlé. Pourquoi ?

Pourquoi a t-il eu une IRM de prostate ? Est-ce dans le cadre d'un cancer de la prostate ?

  • Mon ami de 55 ans est traité pour la prostate (pas cancer) ses érections ne durent pas à la pénétration juste à la masturbation pour obtenir une éjaculation, cela peut-il être lié à son problème de prostate ?

Où un problème de traitement...Il faut qu'il aille revoir son urologue.

  • J’ai passé une prise de sang en 2010 avec un PSA de 0,46ng dois-je refaire une prise de sang ?

Tout dépend de votre âge)! Si vous avez plus de 60 ans, n'en faites plus jamais ! Le risque de cancer est égal à 0.

  • Après un cancer de la prostate à 67 ans (PSA à 143) confirmé par toucher rectal et biopsie, puis traité par hormonothérapie et radiothérapie en 2010, les PSA sont descendu à 0 en 2011. Maintenant, ils sont remontés et se situent entre 9 et 10 depuis 6 mois. Y aurait-il une récidive de cancer ou est-ce normal à cet âge ?

Il y a un risque de récidive qui peut être traiter par hormonothérapie intermittente s'il le PSA continue d'augmenter.

  • Mon papa a subi une ablation de la prostate en janvier 2011. Malgré beaucoup de séances de kiné il a toujours des incontinences (il se change 7 à 8 fois par jours) pour l’instant on lui dit qu’un an et demi après l’opération il n’y a de souci à se faire mais cela lui pèse énormément il n’a toujours pas pu reprendre son travail. Que doit-il faire ? Doit-il consulter un autre médecin ?

Il existe d'autres traitements (bandelettes etc...) Il faut qu'il aille consulter !

  • J’ai un PSA de 11,95 mais le PSA libre sur PSA total est de 0,20 qu’en pensez-vous la biopsie est-elle nécessaire ?

Tout dépende de votre âge et de votre examen clinique !

  • Que faire si je ne veux être ni opéré, ni irradié ?

Tout dépend de votre type de cancer, votre âge, vos antécédents.

  • Vous ne parlez pas de la curiethérapie comme traitement du cancer prostate. Quel est votre avis sur cette thérapie ? Efficacité ? Conséquences pour le patient : urinaires, érection, libido ?

Excellent traitement si les indications sont respectées. Il existe des troubles de l'érection qui peuvent apparaitre à distance du traitement lequel vous pouvez fonctionner sans vous priver de tout !

En savoir plus

Messieurs, à plus de 50 ans, votre vessie vous oblige à vous lever plusieurs fois par nuit ? C'est peut-être la prostate ! Une glande à surveiller de près pour éviter les cancers, très courants, mais d’autant plus curables que le dépistage est précoce.

Dans notre pays, le cancer de la prostate se situe au premier rang des cancers chez l'homme. Le nombre de nouveaux cas estimé en 2011 est de 71 200, devant les cancers du poumon et les cancers colorectaux. Ce cancer représente la troisième cause de décès par tumeur chez l'homme.

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