Comment lutter contre le mal des transports ?
Si vous êtes pris de nausées voire de vomissements dès que vous montez dans une voiture, ces différentes méthodes, naturelles et médicamenteuses, conseillées en cas de mal des transports, vont vous aider.
Vous prenez la route des vacances et craignez déjà votre propre mal des transports ou celui de membres de votre famille ? Pas de panique, il existe des remèdes naturels ! "Il faut agir sur les nausées, sur l'envie de vomir", explique la Dre Charlotte Gaspard, médecin généraliste.
"On a deux huiles essentielles que vous pouvez tester, à inhaler. La menthe poivrée - mais attention, pas pour les enfants en-dessous de sept ans - et l'huile essentielle de gingembre". Cette dernière est même recommandée en inhalation pour les femmes enceintes souffrant de nausées, note la spécialiste.
À lire aussi : 10, 30, 50... à quoi correspondent les indices des crèmes solaires ?
Quels médicaments sont recommandés ?
Plusieurs familles de médicaments sont prescrites par les médecins pour empêcher la cinétose, le nom scientifique pour désigner le mal des transports. Il s'agit de certains antihistaminiques (Nausicalm®, Mercalm®, Nautamine®). Ils ne sont plus en vente libre et nécessitent donc une ordonnance. Ils sont indiqués dès deux ans pour le Nausicalm® et le Mercalm®, et dès six ans pour la Nautamine®.
Enfin, lorsque les nausées et vomissements sont installés, la métopimazine, en vente libre, peut être utile. Attention, il est fortement déconseillé d'associer différents médicaments. Il faut savoir qu'ils peuvent provoquer des effets secondaires, comme une sécheresse de la bouche et une somnolence.
Comment prévenir le mal des transports ?
La faim et la fatigue augmentent les symptômes. Il est recommandé de bien dormir avant un voyage et de manger suffisamment pour ne pas avoir l'estomac vide, mais pas trop copieusement.
Faire de la relaxation en respirant profondément peut aider, tout comme regarder droit devant soi ou en fixant un point, sans bouger la tête.
Quand cela est possible, s'arrêter pour marcher et bien respirer font passer le mal des transports rapidement. À l'inverse, la cigarette, la lecture ou l'alcool augmentent les symptômes. Certaines places, plus stables, sont à privilégier : devant en voiture, au milieu en bateau.