Déclaré mort à l'hôpital, il se réveille quelques instants avant son incinération
Le jeune homme de 25 ans, qui souffrait de difficultés d'élocution et d'audition, était tombé malade et avait été déclaré mort à son arrivée dans un hôpital du nord de l'Inde.
"Le corps a commencé à bouger." Un Indien s'est réveillé d'entre les morts, quelques instants avant sa crémation, après qu'un médecin a omis de procéder à son autopsie, a indiqué samedi 23 novembre un responsable médical à l'AFP. Ce jeune homme de 25 ans, prénommé Rohitash Kumar, était tombé malade et avait été transporté à l'hôpital de Jhunjhunu au Rajasthan, dans le nord du pays.
À lire aussi : Déclarée morte, elle revient à la vie au funérarium, avant de mourir à nouveau
"Il était vivant" et "respirait"
Selon les médias indiens, il était épileptique et souffrait de difficultés d'élocution et d'audition. C'est d'ailleurs après une crise d'épilepsie que Rohitash Kumar est conduit en urgence à l'hôpital le plus proche. À son arrivée à l'hôpital, un médecin déclare son décès. Mais le médecin-chef de l'hôpital, D. Singh, a confié à l'AFP qu'un docteur avait "préparé le rapport post-mortem sans procéder à l'autopsie, et que le corps avait ensuite été envoyé à la crémation".
Le médecin-chef a ajouté que "peu avant" son incinération, "le corps (...) a commencé à bouger" mais aussi qu'"il était vivant et qu'il respirait". Le jeune homme a été transporté à l'hôpital une deuxième fois, mais son décès a été constaté vendredi 22 novembre. Trois médecins ont été suspendus, et la police a ouvert une enquête, ont rapporté le Times of India et d'autres médias indiens.
Un précédent cas de "réveil post-mortem"
Un mois plus tôt, un autre cas de "réveil post-mortem" avait défrayé la chronique, aux États-Unis cette fois-ci. Un homme de 36 ans, déclaré en état de mort cérébrale, s'était réveillé alors que les médecins s'apprêtaient à retirer son coeur dans le cadre d'un prélèvement d'organes. Ce cas exceptionnel a eu des répercussions jusqu'en France, où les refus de dons d’organes ont bondi dans les jours suivants la médiatisation de ce fait divers, d'après l’Agence de biomédecine.
