Ch@t : le cancer du sein

Ch@t du 04/10/2011 : Les réponses à vos questions avec le Dr Marc Espié, cancérologue et le Dr Corinne Pachet, chirurgien plasticien.

La rédaction d'Allo Docteurs
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Rédigé le , mis à jour le
Ch@t : le cancer du sein

Les réponses du Dr Marc Espié, cancérologue

  • A la palpation du sein, comment faire la différence entre de la graisse et une tumeur ?

Une tumeur est plus ferme, la graisse étant plus "molle".

Les allaitements longs, de plus d'un an au total réduisent en effet le risque de cancer du sein.

  • Comment faire la différence entre mastite inflammatoire et mastite cancéreuse ?

Une mastite inflammatoire est généralement de survenue plus brutale, elle est plus douloureuse qu'une mastite cancéreuse, mais c'est souvent la biopsie qui va permettre de faire la différence.

  • Mon arrière grand-mère et ma grand mère ont eu un cancer du sein avant 50 ans mais pas ma mère ni mes tantes, ai-je un risque plus important de développer ce cancer et une seule mammographie tous les deux est-elle suffisante ?

Il est difficile de répondre, il faudrait faire un arbre généalogique recensant tous les cancers quels qu'ils soient et présenter cet arbre à un oncogénéticien qui pourra alors vous renseigner.

  • Dommage que vous ne parliez pas souvent du cancer du sein chez l'homme ! Si j'avais été prévenu il y a 4 ans je n'en serais peut-être pas où j'en suis maintenant. Signalez s'il vous plait que cette maladie peut aussi atteindre les hommes !

Oui le cancer du sein chez l'homme existe mais il est très rare, on observe 1 à 3% de cancers du sein chez les hommes, le risque est plus important en cas d'antécédents familiaux multiples.

  • Un cancer du sein triple négatif au stade 1 sans ganglion sentinelle atteint et traité par chimio a t-il plus de risque de métastaser ?

Les cancers du sein triple négatifs sont plus agressifs mais également plus sensibles à la chimiothérapie pour un stade I les chances de guérison sont excellentes.

C'est parfois nécessaire si la tumeur était volumineuse ou si elle était profonde près du muscle pectoral...

  • Ma mère ayant eu un cancer à chaque seins, une mammographie tous les 2 ans est-elle suffisante pour moi ?( J'ai 43 ans).

Il faudrait faire un arbre généalogique pour vérifier s'il existe d'autres cas dans la famille, si votre mère est la seule une surveillance habituelle tous les deux ans peut en effet suffire.

  • Ai subi une mastectomie avec reconstruction immédiate en 2007 (je n'ai pas eu d'autre traitement à l'époque). En 2009, j'ai eu une rechute avec cette fois-ci des méta osseuses. La reconstruction immédiate peut-elle être responsable de cette récidive ?

Non la reconstruction, immédiate ou non, n'augmente pas le risque de métastases.

  • Le chirurgien qui m'a opéré pour une ablation de tumeur m'a dit qu'à moins de 35 ans, le traitement qui suit est toujours constitué de chimiothérapie et de radiothérapie, pourquoi ?

Si le chirurgien a gardé le sein et retiré la tumeur la radiothérapie est nécessaire pour éviter les rechutes locales (au niveau du sein) on propose souvent une chimiothérapie aux femmes jeunes pour réduire au maximum le risque de métastases et donc augmenter les chances de guérison.

  • Est-ce que la pilule provoque un adénofibrome ?

Non la pilule ne provoque pas les adénofibromes, les femmes qui prennent la pilule en développent plutôt moins.

Non la pilule ne provoque pas le cancer du sein. Cependant lorsque le cancer du sein se développe il peut pousser plus vite sous l'action d'hormones c'est pourquoi on ne conseille pas la pilule aux femmes qui ont eu un cancer du sein.

  • Des microcalcifications malignes d'un sein (carcinome intracanalaire = mastectomie totale) et d'autres microcalcifications mais bénignes dans l'autre sein peuvent-elles évoluer en carcinome intracanalaires à +/- court terme ?

Il existe en effet divers variétés de microcalcifications les unes toujours bénignes et certaines parfois associées à un cancer. Les bénignes ne se transforment pas en malignes, il faut cependant surveiller qu'il n'en apparaissent pas d'autres.

A priori non, les pathologies thyroïdiennes sont très fréquentes et il n'est pas rare d'avoir une pathologie mammaire et une pathologie thyroïdienne mais c'est une coïncidence.

  • Le risque génétique BRCA 1 ou 2 concerne-t-il le fils de mon épouse décédée d'un cancer du sein métastasé ?

Pas obligatoirement mais peut-être, il y a un risque sur deux si sa mère était porteuse d'une mutation BRCA.

  • Peut-on suivre une stimulation ovarienne dans le but d'une AMP après un carcinome intracanalaire ayant entrainé une mastectomie totale ?

A priori cela doit être possible après avoir fait un examen clinique, une mammographie, une échographie et éventuellement une IRM pour être certain que l'autre sein est normal.

Oui l'ovariectomie, en fait l'ablation des ovaires et des trompes réduit le risque de développer un cancer de l'ovaire mais également le risque de développer un cancer du sein.

  • Quels sont mes risques si toutes les femmes du côté de mon père (grand-mère, tantes, cousine qui a 30 ans) ont un cancer ?

Le risque passe également par la lignée paternelle, une consultation avec un oncogénéticien peut être envisagé.

  • Après une mastectomie lors de la reconstruction peut-on augmenter le volume du sein contro-latéral en cas de petits seins ?

C'est en effet possible et souvent proposé.

  • J'ai eu une mastectomie avec reconstruction immédiate par prothèse il y a 3 semaines. Au bout de quel délai peut-on apprécier le résultat définitif ?

Il faut souvent attendre un an avant d'apprécier le résultat définitif.

  • On parle toujours des ganglions lymphatiques mais les cellules cancéreuses ne peuvent-elles pas circuler par la voie sanguine ?

Vous avez raison les cellules cancéreuses peuvent également circuler par voie sanguine.

  • Le risque de lymphoedème du bras après mastectomie totale en 2010 et curetage ganglionnaire (3 ganglions négatif = pas de traitement radio ni hormonaux) est-il présent pour toute la vie comme on me l'a dit lorsque la mastectomie est totale ? Même si actuellement je n'ai aucune douleur quelque soit l'activité ?

Le risque de lymphoedème existe dès que l'on a retiré des ganglions et persiste au long cours, il est cependant plus faible s'il y a eu peu de ganglions retirés (ganglion sentinelle) et s'il n'a pas été effectué de radiothérapie.

  • J'ai 36 ans, j'ai un cancer de grade 3, j'ai commencé par la chimio afin d'éviter une ablation du sein gauche. Après ma chimiothérapie, lors de l'opération est-ce que je risque d'avoir une ablation ou non du sein ?

Si la tumeur a bien "fondu" sous chimiothérapie et que l'analyse au microscope le confirme on pourra sans doute conserver votre sein.

  • Puis-je reprendre le sport en salle après mastectomie et curage axillaire 15 ganglions, je n'ai pas mal à l'épaule (reconstruction avec prothèses bilatérales par avancement abdominal) cela fait trois mois.

Oui vous pouvez reprendre une activité physique. Si cependant vous avez mal, arrêtez les mouvements qui vous font mal et essayez une autre activité sportive.

  • Au bout de combien de temps après un cancer du sein hormono-dépendant, her 2 ++, intracanalaire infiltrant, peut-on envisager une grossesse ? (sachant que le 1er a été découvert pendant l'allaitement de mon 1er enfant).

On conseille d'attendre trois ans après le diagnostic pour envisager une grossesse ou la fin de l'hormonothérapie (soit 5 ans) tout dépend de votre âge.

  • Le cancer du sein de ma mère (54 ans) a été révélé lorsque celle a pris un traitement pour la ménopause, est-ce le traitement qui l'a provoqué ou le cancer était déjà là ?

Non je ne pense pas. Le traitement de la ménopause peut cependant accélérer la vitesse de croissance d'un cancer du sein lorsqu'il existe.

  • Combien de temps après une mastectomie on peut reprendre le sport en général ?

Dès que vous n'avez plus mal.

  • Radiothérapie en 2009, sein et mamelon toujours gonflé est-ce normal ?

Oui la radiothérapie peut faciliter la persistance d'un oedème au niveau du sein traité qui finira par s'atténuer à la longue.

  • Quels contrôles effectuer après une mastectomie faite en 2000 ?

Au minimum un examen clinique et une mammographie annuelle.

  • Un cancer du sein avec KI67 très élevé et non hormono-dépendant est-il chimio sensible ?

Logiquement oui.

  • Est-ce que le risque de récidive est plus important avec un cancer her2++ ?

Grâce au nouveaux traitements (herceptine®) le risque de rechute est identique à un cancer non HER2.

  • J'ai arrêté le tamoxifène® après 4 ans de prise dois-je craindre une récidive (trop d'effets secondaires) ?

4 ans c'est mieux que rien, auparavant on prescrivait le tamoxifène® pendant deux ans mais des essais ont montré que 5 ans de traitement permettait de réduire davantage le risque de rechute.

  • Une ablation bilatérale préventive protège t-elle complètement d'un cancer ?

 Presque le risque de développer un cancer du sein sur cicatrice est très très faible probablement inférieur à 2%.

Les réponses du Dr Corinne Pachet, chirurgien plasticien

  • La reconstruction mammaire augmente-t-elle le risque de récidive, même minime, et pose-t-elle un problème pour le suivi ?

La reconstruction mammaire est réalisée une fois que l'ensemble du sein malade a été retiré, elle n'augmente donc pas le risque de récidive et n'entrave pas le suivi.

  • J'ai 42 ans est-il normal d'avoir un sein plus gros que l'autre ?

L'asymétrie mammaire est fréquente et dans la plupart des cas, si elle n'est pas d'apparition récente, elle est sans conséquence.

  • La méthode DIEP pour refaire un sein est-elle maîtrisée actuellement ? Est-elle remboursée par la sécurité sociale ?

Il s'agit de la technique permettant le résultat le plus naturel puisqu'on remplace le sein par des tissus graisseux, sans ajouter une prothèse. Elle est validée, mais peu pratiquée car elle nécessite une anatomie adaptée (surcharge graisseuse abdominale), et c'est une intervention longue avec un risque d'échec de 1 à 5%.

  • J'ai eu il y a 6 mois une ablation et reconstruction immédiate par le grand dorsal, mon dos reste très sensible voire douloureux après la marche ou un effort, est-ce normal et si oui pendant combien de temps encore vais-je avoir des douleurs ?

On estime que des douleurs ou une gène dorsale peuvent persister dans 30% des cas après la reconstruction par grand dorsal. Ces douleurs s'amendent totalement ou partiellement dans la majorité des cas mais peuvent persister.

  • Ma mère a eu un adénocarcinome du sein droit en 2005 avec mastectomie totale et reconstruction mammaire post opératoire immédiate. Il en résulte une asymétrie par rapport à l'autre sein : pourquoi la sécu ne prend elle pas en charge la chirurgie plastique de l'autre sein afin que les deux seins soient pareils et afin de concilier bien être, confort et reprise de l'estime de soi ?

Normalement, l'ensemble de la réparation (prothèse, lambeau, symétrisations, reconstruction de l'aréole) est prise en charge.

La reconstruction mammaire est possible en cas de lymphoedeme modéré. Il faut bien sur privilégier des techniques les moins lourdes possibles.

  • En cas de vergetures autour de la cicatrice de la mastectomie, quel genre de reconstruction peut-on envisager ?

Quelque soit la technique utilisée, elle ne fera pas disparaitre les vergetures qui devaient déjà exister sur le sein avant l'opération.

  • Porteuse du gène BRCA2, j'ai 22 ans et souhaiterais me faire poser des implants mammaires. Y a t il un risque pour le dépistage du cancer du sein, est-ce que l'implant peut le cacher ou favoriser son apparition ?

Vous avez un risque plus important que la population de développer un cancer du sein. Bien que le fait de réaliser une augmentation mammaire n'entrave pas le diagnostic d'un cancer du sein, il faut savoir que vous allez être surveillée de façon plus rapprochée. Les images radiologiques engendrées par une opération du sein sont connues des radiologues mais peuvent entrainer plus d'inquiétude et d'examens complémentaires. Si vous décidez tout de même de faire cette opération, il faudra vous faire suivre par un radiologue spécialisé en sénologie.  

  • Les petits seins ont ils plus de chance de ne pas avoir de cancer du sein ?

Non.

  • Cancer du sein à 30 ans (il y a 10 ans) :  chimio néo adjuvante, chirurgie et radiothérapie. Je me pose la question d'une reconstruction sur le sein non opéré (plus volumineux), je ne sais pas à qui m'adresser et y a t-il une prise en charge possible ?

Vous pouvez tout a fait envisager une réduction du sein non opéré (= une symétrisation mammaire) qui est prise en charge par la sécu.  

  • J'ai été opérée en 2009 d'une augmentation mammaire pour des raisons esthétiques. J'ai actuellement au sein gauche ce qu'on nomme une coque ! Y a t-il plus de risque pour moi aujourd'hui d'avoir un cancer du sein ?

La coque est une des complications connues des prothèses mammaires. Elle n'est pas à l'origine d'un risque plus important de cancer du sein. Il faut faire votre suivi mammographique habituel.

Uniquement dans le cadre de la reconstruction mammaire.

  • Les implants mammaires, dans le cadre d'une chirurgie esthétique, diminuent-ils les chances de découverte d'un cancer du sein à la palpation ?

Si une tumeur est palpable, elle le sera aussi si vous avez des prothèses.

Cela dépend du type de cancer, du nombre de cancer dans le même sein, de la taille du cancer... la mastectomie n'est pas pratiquée dans tous les cas.

  • Puis-je reprendre le sport en salle, abdos, cours de fitness etc ? J'ai subi une mastectomie en avril, pas de  chimio, pas de radiothérapie mais traitement par Nolvadex® pour 5 ans.  J'ai eu ma reconstruction fin juin par avancement du lambeau abdominal donc je suis à trois mois du post opératoire.

Seul votre chirurgien peut vous répondre.

  • La dernière vidéo montre une correction de l'asymétrie et une injection de graisse dans le sein opéré. S'agit-il d'un lipofeeling ? Cette technique après m'avoir été proposée s'est vue m'être refusée pour cause de non validation de protocole. Je suis sur Toulouse les médecins du CCR seraient contre. Que penser ?

Le lipofilling dans ce film a été fait sur une reconstruction mammaire après ablation du sein (amélioration d'une reconstruction mammaire) et non sur un sein natif. La technique est tout à fait validée dans ce cas et très fréquemment réalisée.

  • Quand on a eu une reconstruction mammaire par prothèse sous pectorale faut-il réellement envisager le remplacement de la prothèse tous les 10 ans ?

Oui, de manière préventive. Au delà de 10 ans, le risque de rupture de la prothèse est plus important.

  • Après une mastectomie et un curetage ganglionnaire en novembre 2010, j'ai des douleurs neuropathiques du creux axillaire et de la paroi thoracique, est-ce une contre-indication à la chirurgie reconstructrice ?

Ce n'est pas une contre indication mais les douleurs peuvent être majorées.

  • Est-il possible de faire une reconstruction sans ablation d'un muscle dorsal ou abdominal et avec uniquement de la graisse ? (Pour une petite poitrine).

Pour des seins de très faible volume, plusieurs séances de lipofilling peuvent permettre une reconstruction mammaire.

  • Une reconstruction en même temps que l'ablation est-elle souhaitable ?

Elle n'est pas toujours possible. Lorsque c'est le cas, il faut discuter des avantages et inconvénients avec votre chirurgien.

  • Doit-on garder une prothèse PIP susceptibles d'être défectueuses ?

Non.

  • Combien de temps doit-on attendre idéalement avant de penser à une reconstruction ?

 Si vous avez eu une radiothérapie, il faut attendre entre 6 mois et un an. Sinon, dés que vous en éprouvez le souhait.

En savoir plus

Le cancer du sein sont des cellules anormales qui se multiplient de façon incontrôlée qui peuvent rester dans le sein ou se répandre dans le corps par les vaisseaux sanguins ou lymphatiques. La plupart du temps, la progression d’un cancer du sein prend plusieurs mois et même quelques années.

Le cancer du sein est le cancer le plus diagnostiqué chez les femmes à travers le monde, autant avant qu’après la ménopause. Une femme sur 9 sera atteinte d’un cancer du sein au cours de sa vie, et 1 femme sur 27 en mourra. Le plus souvent, il survient après 50 ans. Le taux de survie 5 ans après le diagnostic varie de 80 % à 90 %, selon l’âge et le type de cancer.

Le nombre de personnes atteintes a progressé légèrement, par contre, le taux de mortalité a continuellement diminué au cours de la même période, grâce aux progrès réalisés en matière de dépistage, de diagnostic et de traitement. Les hommes peuvent aussi en être touchés mais ils représentent 1 % de l’ensemble des cas.

Les divers types de cancers du sein évoluent de façon différente. Plusieurs facteurs de risque du cancer du sein existent cependant, dans la plupart des cas, il est impossible d’expliquer les raisons de son apparition chez une personne en particulier. Les chances de guérison dépendent du type de cancer et de son stade d’évolution au moment où on entreprend les traitements. Divers facteurs influencent la rapidité à laquelle une tumeur va croître.

Quels sont les symptômes, quelles sont les personnes à risque ? Quels sont les principaux éléments de risque ? Pour vous répondre, retrouvez nos spécialistes lors d'un ch@t le 4 octobre de 15h à 16h.

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Contacts utiles et sites web :

  • Odyssea
    Marches et courses au profit de la lutte contre le cancer du sein.

  • France 5
    - "Le magazine de la santé" : Le cancer du sein (dossier)

  • Fédération nationale des centres de lutte contre le cancer
     
  • Psychisme et cancer
    Centre Pierre-Cazenave
    80, rue de la colonie - 75013 Paris
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  • Société française de psycho-oncologie
    Association Psychologie et cancers
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  • Etincelle
    27 bis, boulevard Victor-Cresson - 92130 Issy-les-Moulineaux
    Tél. : 01 44 30 03 03

    Association offrant un espace d'accueil et de bien-être pour les femmes atteintes d'un cancer du sein.

     
  • L'Embellie
    29, boulevard Henri-IV - 75004 Paris
    Tél. :  01 42 74 36 33 

    Boutique entièrement dédiée aux personnes subissant des chimiothérapies ou traitements lourds. Elle propose perruques et autres kits de maquillages pour sourcils.

     
  • La vie, de plus belle...
    ateliers, conseils maquillage et coiffure pour toutes les patientes en traitement pour un cancer.

     
  • Vivre comme avant
    Mouvement de soutien et d’aide morale animé par des femmes bénévoles ayant toutes vécu la maladie.
     
  • La Maison du cancer
    "S'informer, s'entraider, témoigner"
    - Lancement de l'émission "On ira tous à l'hôpital", avec Bernard Giraudeau.
    - Donner la vie après un cancer du sein
     
  • www.elite-hair.com
    Elite Hair International, spécialiste de la reconstruction capillaire sur mesure donne aux femmes le moyen de conserver l’intégrité de leur image pendant le traitement (perruques, turbans..),
     
  • www.elite-serena.com
    Prendre soin de soi, lutter contre la perte de cheveux, conseils en phytothérapie, homéopathie, nutrition, effets secondaires de la chimio...

« Médecins », un documentaire réalisé par le Dr Isabelle Sarfati, chirurgienne plasticienne spécialisée en reconstruction mammaire.
« Médecins » est un témoignage sur les femmes atteintes d’un cancer du sein et sur les médecins qui les traitent.
En Occident, une femme sur neuf sera atteinte d’un cancer du sein. En moyenne, 85% vont guérir. « Médecins » est un message d’espoir pour les femmes qui sont ou seront atteintes d’un cancer du sein, mais aussi pour leurs proches.

Film disponible sur www.medecins-lefilm.com