Psy : dépasser le cancer
Longtemps négligées par les médecins, les répercussions du cancer sur le moral des malades, mais aussi les implications familiales et sociales, sont aujourd’hui mieux prises en compte dans la plupart des services hospitaliers liés au cancer. Quel est cet impact psychologique et comment y faire face ?
Si le dépistage précoce et les traitements sont essentiels pour vaincre le cancer, les patients et leurs proches ont aussi besoin de soutien et d'écoute, car il est souvent difficile d'affronter seul les épreuves. Il est difficile aussi, même si c’est moins compris par l'extérieur, de retrouver une vie normale après.
Une prise en charge psychologique à l'hôpital
Pour la première fois dans les années 80, un psychologue entrait dans un service de cancérologie. Depuis, les années 2000 et les deux plans cancer ont permis de donner un cadre plus précis à leur intervention.
À l'Hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP), une équipe de psycho-oncologie composée de psychologues et de psychiatres offre aux patients mais aussi à leurs proches un soutien quelque soit le département hospitalier.
De l'écoute et bien plus encore
Plus de 300 000 femmes sont actuellement traitées pour un cancer. A côté du suivi médical, des associations proposent un accompagnement plus global. L'une d'entre elles, l'association Etincelle, est située en région parisienne. Destinée aux femmes uniquement, elle offre un espace d'accueil et d'écoute, mais aussi des soins esthétiques, des conseils nutritionnels, des ateliers sportifs...
L'association Etincelle d'Issy-les-Moulineaux est ouverte trois fois par semaine. Les femmes peuvent venir les mardi, jeudi, et samedi sur rendez-vous pour tous les soins individuels. Deux autres centres ont ouvert leurs portes en Normandie et en Languedoc-Roussillon.
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