Épilepsie : les recommandations à suivre pour se baigner en toute sécurité
S’il n’existe aucune contre-indication à la baignade pour les personnes épileptiques, il convient de respecter certaines consignes de sécurité.
Comment se baigner en toute sécurité lorsque l’on souffre d’épilepsie ? Cette question n’est pas anodine puisque comme le rappelle le Pr Fabrice Bartolomei à Epilepsie France : ” les noyades sont une cause majeure de mortalité chez le patient épileptique. 70% d'entre elles se produisent en milieu privé (piscine, baignoire). Il y a des conditions et des mesures importantes à prendre dont la surveillance et l'accompagnement.”
À lire aussi : Nos conseils pour bien réagir face à une noyade
Les recommandations à suivre
Dans un communiqué publié le 12 juillet, l’association Epilepsie France dresse la liste des consignes de sécurité à suivre :
- Ne jamais se baigner seul(e)
- Prévenir l’entourage du risque de crise
- Privilégier les zones de baignade surveillée
- Avant la baignade : avertir les maîtres-nageurs-sauveteurs et avoir un accompagnateur capable de réaliser les manœuvres de sauvetage
- Accompagner l’enfant pas à pas dans l’eau
- Porter une ceinture ou un gilet de flottaison
- La vigilance doit être identique en piscine privée
- En mer, lac ou en bateau, porter un gilet de sauvetage et rester accompagné(e)
- Accompagnateurs et familles : apprenez les gestes qui sauvent
À lire aussi : Épilepsie : quelles origines, quels traitements ?
Respecter ces consignes à chaque instant
Comme le rappelle l’association, certaines formes d’épilepsie sont plus exposées que d’autres face à ce risque de noyade. C'est le cas des crises avec perte de conscience ou celles avec convulsions. Pour ce qui est des crises “sous formes d’absences”, elles exposent aussi à des accidents.
Puisqu'il n'y a pas de signes annonciateurs, il convient de respecter ces consignes à chaque instant. Le Pr Fabrice Bartolomei précise : “ même si les crises sont rares, le danger est présent et il faut redoubler de surveillance, voire davantage car on est finalement moins attentif dans ces cas-là.”
Cette surveillance ne doit pas se limiter aux moments de baignades. Elle est de rigueur lorsqu'une personne épileptique se trouve au bord de l’eau, d'une rivière ou d'un canal, à la pêche ou sur le quai d'un port.