Covid : quelles personnes vulnérables ont droit au chômage partiel ?
Depuis lundi, la liste des personnes vulnérables au covid pouvant bénéficier du chômage partiel s’est considérablement réduite.
Protéger les travailleurs fragiles et plus à risque pour le COVID-19, sans les pénaliser financièrement: c’est l’objectif du chômage partiel mis en place au printemps. Le dispositif est maintenu mais désormais seuls certains patients peuvent en bénéficier.
Il s’agit des personnes atteintes de cancer, immunodéprimées en raison d’une greffe par exemple, âgées de plus de 65 ans et ayant un diabète associé à une obésité ou des troubles cardiovasculaires ou dialysées.
Les associations de patients inquiètes
Pour Féreuze Aziza, de l’association France Assos Santé, la liste est trop restrictive : “il y a forcément des trous dans la raquette. Il y a certainement des personnes avec des polypathologies, peut-être d’autres situations pour lesquelles on n’a pas les données scientifiques, mais qui auraient justifié d’y être quand même d’être dans cette liste. On aurait souhaité le maintien de toutes les personnes vulnérables encore. On pense que la période n’est pas bonne pour mettre fin à ces dispositions”.
Les diabétiques et les obèses exclus du dispositif
Certaines personnes jusqu’ici considérées comme vulnérables ont été exclues du dispositif. C’est le cas des salariés avec des antécédents cardiovasculaires, diabétiques, obèses ou partageant le domicile d'une personne vulnérable.
Depuis lundi, ils doivent retourner au travail mais avec des conditions de sécurité renforcées : masques chirurgicaux fournis par l’employeur, poste de travail aménagé avec un bureau individuel ou à défaut, un écran de protection.
Seul recours possible quand les conditions de sécurité ne sont pas réunies : faire appel au médecin du travail pour exiger un aménagement de poste ou se tourner vers son médecin traitant pour obtenir un arrêt maladie.