On vous explique ce qui se cache réellement derrière le mot "aspartame"

L'aspartame est un additif utilisé dans de nombreux produits comme les boissons sucrées. Explications.

Muriel Kaiser
Muriel Kaiser
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Alimentation équilibrée : ce qu'il faut savoir pour manger sainement
Alimentation équilibrée : ce qu'il faut savoir pour manger sainement  —  Allo Docteurs - Newen Digital

Cela fait des années que l'on entend parler de l'aspartame. Mais savez-vous quels produits en contiennent et ce dont il s'agit exactement ?

Selon l’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA), "l’aspartame est un édulcorant artificiel faible en calories dont le pouvoir sucrant est environ 200 fois supérieur à celui du sucre. C'est une poudre blanche et inodore".

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Un additif dans les boissons et les sucreries

En Europe, "l'aspartame est autorisé comme additif alimentaire pour conférer un goût sucré à divers aliments et boissons tels que des boissons, des desserts, des sucreries, des produits laitiers, des chewing-gums, des produits hypocaloriques et des produits amaigrissants, et également comme édulcorant de table".

Dans l'Union Européenne, "comme c’est le cas pour tous les additifs alimentaires, la présence d'aspartame doit être indiquée sur l'étiquette soit par son nom complet, soit par son numéro « E » (E 951)", précise encore l'agence.

L'aspartame est-il cancérigène ?

Depuis sa mise sur le marché, l'aspartame a fait l'objet de nombreux soupçons. Ainsi, en 2010, une étude italienne a fait le lien entre cet additif et la survenue de tumeurs chez des rongeurs. Ces travaux ont depuis été remis en perspective, les résultats pouvant être erronés en raison de l'âge des animaux choisis.

Plus récemment, d'autres évaluations ont été menées par les autorités de santé. L'aspartame est considéré comme sans danger pour la population générale, assure l'EFSA, c'est pourquoi il est autorisé depuis des années.

La dose journalière maximale recommandée est de 40 mg par kilogramme de poids corporel par jour. "On estime que l'exposition des consommateurs à l'aspartame est bien inférieure", conclut l'agence.