Quels sont les aliments bénéfiques pour la thyroïde ?

La thyroïde est une glande située à la base du cou, sous le larynx. Elle revêt la forme d'un papillon, avec deux lobes de chaque côté de la trachée. La thyroïde est contrôlée par l’hypophyse, une autre glande située à la base du cerveau. Celle-ci produit la TSH qui régule la sécrétion des hormones thyroïdiennes. 

La thyroïde régit plusieurs fonctions dans notre corps. Elle contrôle la vitesse à laquelle notre corps brûle l’énergie, la température corporelle, le rythme cardiaque, la pression artérielle, l’humeur... 

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Quels sont les symptômes de l'hypothyroïdie ?

Pour bien fonctionner, la thyroïde a besoin de nutriments essentiels provenant de notre alimentation. Un manque de ces nutriments peut ralentir la thyroïde et provoquer des troubles comme l’hypothyroïdie, qui se manifeste par : 

- une fatigue intense,
- une prise de poids inexpliquée,
- une sensibilité au froid,
- une peau sèche et la perte de cheveux,
- des troubles de l’humeur et un manque de concentration.

Quels aliments manger en cas d'hypothyroïdie ?

Si votre thyroïde secrète une trop faible quantité d’hormones, il faut se sustenter en iode, le carburant de la thyroïde. En effet, sans iode, impossible de produire les hormones thyroïdiennes. 

Optez ainsi pour du sel iodé. A priori, tous les sels de table sont iodés. Mais attention, en cas d'hypertension artérielle et d'autres maladies cardiovasculaires, la consommation quotidienne de sel doit être limitée.

Dans ce cas, piochez plutôt parmi les poissons et les fruits de mer comme la morue (cabillaud), le thon, ou le maquereau. 

L'importance des oligoéléments

Pour bien fonctionner, notre thyroïde a besoin de zinc, que vous pouvez trouver dans : 

- les huîtres, qui sont une des meilleures sources de zinc : une à deux huîtres suffisent à couvrir nos besoins, 
- les viandes rouges et les abats, en apport modéré. 

Quant au sélénium, il joue un rôle protecteur sur la thyroïde. On le trouve dans les poissons, comme le thon, les sardines, le saumon et les fruits de mer, les palourdes, les crevettes. Une portion de 100 g suffit amplement à couvrir nos besoins. Vous pouvez également consommer des œufs, notamment le jaune d'œuf, riche en sélénium.

Enfin, la vitamine D est cruciale pour le fonctionnement du système immunitaire, qui est souvent impliqué dans les maladies thyroïdiennes auto-immunes, comme l'hypothyroïdie d'Hashimoto. On trouve de la vitamine D dans les poissons gras, comme le saumon et le hareng, ou le foie de morue. Une boîte de conserve par semaine suffit amplement à couvrir les apports recommandés.  

Quels sont les aliments à éviter ?

Certains aliments sont dits "goitrogènes", c’est à dire qu’ils peuvent provoquer l’apparition d’un goitre, car ils possèdent des substances qui peuvent interférer avec l’absorption de l’iode et ralentir la thyroïde. 

C’est le cas des crucifères crus (chou, brocoli, chou-fleur, navet, radis…), du soja et de ses produits dérivés. 

Mais sachez que les effets "antithyroïdiens" de ces aliments sont en réalité faibles. En cas d’apport suffisant en iode, leur consommation modérée dans un régime équilibré ne pose pas de risque significatif.