Série de malaises dans la Marne : la contamination s’étend à l'école maternelle
Trois semaines après les premiers cas de malaises dans la commune de Fère-Champenoise, neuf nouveaux enfants ont été touchés par cette mystérieuse maladie. Parmi les victimes, des élèves de maternelle.
Neuf enfants de cinq à six ans et trois adultes ont subi ce jeudi 20 juin des malaises à Fère-Champenoise, commune de la Marne où une centaine d'enfants et d'adultes avaient déjà subi des "symptômes identiques" entre fin mai et début juin, a indiqué la préfecture.
L'école maternelle touchée à son tour
Parmi ces enfants figurent pour la première fois des élèves de maternelle alors que ceux précédemment touchés étaient en primaire. Sept d'entre eux "ont été transportés au centre hospitalier de Châlons-en-Champagne", a ajouté la préfecture de la Marne dans un communiqué de presse. Ils ont tous pu rentrer chez eux, a-t-elle précisé dans la soirée.
Ces symptômes ont été ressentis à la maison des associations de la commune, où les élèves sont accueillis en périscolaire, "au retour d'une sortie d'une heure à l'aire de jeux située à proximité", a précisé la préfecture. Ils "ont présenté des symptômes identiques" à ceux qu'avaient ressenti entre le 30 mai et le 4 juin 30 élèves et trois adultes dans la même ville d'un peu plus de 2 000 habitants.
Maux de tête, irritations, démangeaisons...
Ceux-ci avaient alors subi "des malaises avec pour principaux symptômes des maux de tête, des douleurs abdominales et pour certains des irritations de la gorge et des démangeaisons", a listé la préfecture.
Depuis, trois autres vagues de contamination ont été recensées, conduisant le nombre de victimes à plus d'une centaine, nous confirme ce 21 juin la mairie de Fère-Champenoise, jointe par allodocteurs.fr.
80 substances écartées
Les investigations menées à l'époque n'ont pas permis de déceler la cause de ces malaises, mais ont écarté les hypothèses de l'intoxication alimentaire, d'une contamination par la fontaine à eau et d'une intoxication au monoxyde de carbone, avait alors indiqué la préfecture.
"Les premiers résultats ont permis d'évaluer et de lever les risques associés à la présence de près de 80 substances" dans l'air extérieur, et de s'assurer que l'air à l'intérieur des écoles primaire et maternelle était "conforme aux normes en vigueur", a en outre assuré la préfecture. Pour les cas survenus fin mai et début juin comme pour ceux recensés jeudi, "les investigations et analyses menées par l'ensemble des services de l'Etat mobilisés se poursuivent", a souligné la préfecture.
