Additifs alimentaires : une grille pour mieux s’y retrouver
Parmi les additifs autorisés dans l’Union européenne, certains sont plus nocifs que d’autres. L’UFC-Que choisir a donc dressé un comparatif en se basant sur les études disponibles.
Un quart des additifs autorisés dans l’Union européenne (UE) sont à risque, indique l’UFC-Que Choisir dans un communiqué publié le 23 octobre. Pour que le consommateur s’y retrouve, elle a établi un tableau comparatif qui range ces additifs dans quatre catégories : acceptable / tolérable avec une vigilance pour certaines populations / peu recommandable / à éviter.
Une grille réalisée grâce à différentes études
Pour établir ce classement, l’UFC a analysé différentes études réalisées par l’Agence européenne de sécurité des aliments, l’Organisation mondiale de la Santé et le Centre international de recherche sur le cancer sur le sujet.
La grille, qui fonctionne par filtre, est disponible sur le site de l’UFC-Que choisir.
On y apprend, par exemple, que la riboflavine, utilisée comme colorant alimentaire et contenue naturellement dans le lait, ne présente aucun danger pour la santé. Au contraire, l’acide benzoïque, qu’on trouve dans les olives, les boissons aromatisées ou les soupes en briques, peut entraîner des réactions d'hypersensibilité et d'allergies.
En conclusion de son communiqué, l’UFC-Que Choisir exhorte l’UE à réévaluer la dangerosité des 300 additifs qu’elle autorise, de manière indépendante et avec l’argent des fabricants. Elle appelle par ailleurs à interdire les 87 additifs à risque.