La vente des autotests en grande surface prolongée jusqu'au 15 février
Un arrêté publié samedi 22 janvier au Journal officiel prolonge de deux semaines la vente des autotests en grande surface.
Des autotests vendus à prix cassés chez Intermarché ou Leclerc, jusqu’à 1,24 euro l’unité, contre 3,50 euros minimum en pharmacie. Initialement autorisée jusqu’au 31 janvier 2022, la vente d’autotests en grande surface a été prolongée jusqu’au 15 février 2022, par un arrêté publié samedi 22 janvier au Journal officiel.
"Considérant que l'autorisation de vente au détail, à titre exceptionnel, des autotests en dehors des officines de pharmacies, a permis de faire face à la très forte demande", le gouvernement a jugé que la stratégie de dépistage mise en place pour freiner la cinquième vague de Covid-19 "implique de prolonger une fois la durée de cette dérogation de quinze jours, soit jusqu'au 15 février 2022", souligne l'arrêté.
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Gronde des pharmaciens
L'autorisation de vente d’autotests en grande surface, annoncée fin décembre, avait provoqué la colère des pharmaciens. Ils avaient jusqu'alors le monopole de la vente des autotests. Ils ont notamment accusé les grandes surfaces d'être responsables des ruptures de stocks dans certaines officines.
Dès l’annonce de cette dérogation, les grandes surfaces ont annoncé la mise en place de prix plus de deux fois inférieurs à ceux pratiqués en pharmacie. Le prix minimum par autotest est fixé à 3,50 euros en pharmacie. Ce plancher n’est pas appliqué aux grandes surfaces, qui peuvent ainsi proposer des prix bas, voire vendre les autotests à prix coûtant. On retrouve ainsi des boîtes de cinq autotests vendues à 6,20 euros, soit 1,24 euro l’unité chez Leclerc ou Intermarché.