Personnes âgées : faire face à la perte d'autonomie
Même si vieillir n'est heureusement pas synonyme de perte d'autonomie ou de dépendance, aujourd'hui en France, plus d'un million de personnes âgées de plus de 60 ans bénéficient de l'Allocation Personnalisée d'Autonomie (APA). Comment obtenir de l'aide ?
- Evaluer la dépendance pour mieux la prendre en charge
- Le maintien à domicile des personnes âgées
- Une chaîne de soins à domicile
- Visite d'un centre d'accueil de jour
- L'hébergement en famille d'accueil
- Maintenir une activité physique pour lutter contre la perte d'autonomie
- Lutte contre la perte d'autonomie : dépister les troubles de la marche
Evaluer la dépendance pour mieux la prendre en charge
Après une hospitalisation, les personnes âgées ne sont pas toujours aptes à rentrer chez elles. Il faut bien souvent les aider à retrouver une certaine autonomie. Les services de soins de suite gériatriques remplissent ce rôle de "sas" avant le retour à domicile.
Pendant ce séjour qui n'excède pas un mois, le patient va être entouré par des médecins, des kinésithérapeutes, des diététiciennes...
Le maintien à domicile des personnes âgées
Près de 700.000 Français vivent toujours à domicile malgré leur grand âge et les problèmes de dépendance qui en découlent.
Continuer à vivre chez soi. En France, les trois quarts des personnes âgées déclarent souhaiter rester chez eux. Lorsqu'on vieillit, certaines tâches de la vie quotidienne (faire la cuisine, les courses, la toilette...) sont plus compliquées à réaliser. Pour rester chez soi en toute tranquillité, le recours à une auxiliaire de vie peut être une solution.
Une fois les besoins de la personne évalués, les services, les soins sont mis en place pour quelques heures ou 24h/24...
Une chaîne de soins à domicile
Perdre son autonomie, c'est avoir besoin de plus en plus d'assistance au fil des années. Aide ménagère, auxiliaire de vie, parfois infirmière pour les soins et traitements quotidiens… Il y a aussi les fréquentes visites du médecin et du kinésithérapeute.
Toutes les familles ne peuvent pas accueillir leurs parents chez eux ou ont de trop jeunes enfants pour déménager. La chaîne des soins à domicile qui se relaient tout au long de la journée devient alors encore plus cruciale.
Visite d'un centre d'accueil de jour
Les exercices réalisés en centre d'accueil de jour ont pour but d'aider les personnes dépendantes à retrouver un peu d'autonomie dans leur quotidien.
L'hébergement en famille d'accueil
En France, plus de 800.000 personnes âgées sont dépendantes et avec le vieillissement de la population, ce chiffre devrait largement dépasser le million à l'horizon 2040. La dépendance est un des chantiers prioritaires du gouvernement mais en attendant les familles sont confrontées à des problèmes très concrets d'hébergement et de prise en charge.
Il existe une solution d'hébergement moins connue pour les personnes âgées dépendantes : il s'agit des familles d'accueil. La famille d'accueil est évidemment rémunérée pour recevoir la personne âgée.
Il s'agit d'un mode d'hébergement moins coûteux que la maison de retraite et il permet le maintien de relations sociales fortes.
Maintenir une activité physique pour lutter contre la perte d'autonomie
82 ans et demi aujourd'hui contre 76 ans et demi en 1990, l'espérance de vie en France a progressé de six ans en un quart de siècle à peine. Une population française de plus en plus âgée, donc, et qui pose forcément la question de la dépendance. Une préoccupation des pouvoirs publics bien sûr, mais aussi une préoccupation individuelle.
Nous souhaitons tous rester autonome le plus longtemps possible. Et pour garder son autonomie le plus longtemps possible, il est important de s'entretenir tant physiquement que moralement. Des associations proposent des cours de gym à domicile. Ces cours ont notamment pour objectif de se remettre en forme physiquement, reprendre confiance en soi, mais aussi recréer du lien social.
Lutte contre la perte d'autonomie : dépister les troubles de la marche
Certains troubles de la marche peuvent être révélateurs de problèmes neurologiques. Un diagnostic précoce permet de les prendre en charge plus rapidement.
Pour comprendre d'où vient l'instabilité à la marche, le patients doit passer un test de marche. Dans un premier test, le patient, un capteur autour de la taille, doit marcher comme il le fait habituellement. Dans un second temps, le patient doit marcher en décomptant à haute voix. Après avoir réalisé ces tests, les enregistrements du capteur sont analysés selon trois paramètres : la vitesse, la cadence et la régularité de la marche.