Protocole sanitaire simplifié : ce qui a encore changé dans les écoles
Le Premier ministre Jean Castex a annoncé lundi 10 janvier un assouplissement du protocole sanitaire. Entre hausse du nombre de contaminations et casse-tête logistique lié au testing, le gouvernement a dû de nouveau revoir sa copie.
Une semaine à peine après la rentrée des classes, le protocole sanitaire dans les écoles évolue. Déjà allégé jeudi 6 janvier, ce protocole a une nouvelle fois été modifié, comme l’a annoncé le Premier ministre Jean Castex, lundi soir, sur le plateau du 20 heures de France 2.
Première évolution du protocole qui entre en vigueur dès ce mardi 11 janvier : les parents ne devront plus récupérer leur enfant immédiatement après qu'ils aient été déclarés cas contact, mais à la fin des cours.
Depuis la rentrée du 3 janvier, chaque élève identifié comme cas contact au Covid-19 devait se soumettre immédiatement à un test PCR ou antigénique. Un simple autotest qui devra être renouvelé à J+2 et J+4, suffira désormais. Le chef du gouvernement a également précisé qu'une seule attestation sur l'honneur, certifiant que le premier autotest est négatif, suffirait pour un retour en cours.
Le protocole sanitaire à l'école sera simplifié :
— Jean Castex (@JeanCASTEX) January 10, 2022
- si un cas positif est détecté dans une classe, les élèves pourront y rester jusqu'à la fin de la journée
- 3 autotests négatifs suffiront pour les cas contacts
- une seule attestation parentale sera nécessaire. pic.twitter.com/58zh8BWw3k
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11 millions d'autotests en pharmacie
Jean Castex a également précisé que 11 millions de nouveaux kits d’autotests allaient être livrés dans les pharmacies cette semaine et qu’une attestation de l’école permettrait d’en obtenir trois gratuitement. "Si je mets des autotests dans les écoles, je risque d’en mettre beaucoup dans celles qui n’en ont pas besoin et pas assez dans celles qui en ont besoin", a réagi le chef du gouvernement pour justifier sa volonté de ne pas fournir d’autotests aux écoles.
Le gouvernement mise toujours sur une stratégie de tests massifs. Selon Jean Castex son abandon reviendrait à "casser le thermomètre". Les pharmacies et laboratoires, eux, croulent pourtant sous les prélèvements nasopharyngés, environ 1,5 million chaque jour.