Covid : pas de pass sanitaire obligatoire pour les ados jusqu'au 30 août
Les adolescents de 12 à 17 ans pourront être exemptés de pass sanitaire jusqu’au 30 août dans les lieux où il sera exigé. Un assouplissement qui vise à ne pas gâcher les vacances des familles, selon le gouvernement.
Un été sans pass sanitaire pour les ados. C’est finalement ce que le gouvernement a décidé pour les 12-17 ans, qui seront exemptés de pass sanitaire jusqu'au 30 août dans les lieux où il sera exigé à partir du 21 juillet.
Le pass sanitaire, qui repose soit sur une vaccination complète soit sur un test négatif, est étendu à la plupart des lieux publics : il devient obligatoire pour tous les adultes le 21 juillet pour les lieux de loisirs et de culture rassemblant plus de 50 personnes, puis dans les restaurants et transports longue distance à partir du mois d’août.
A lire aussi : Pass sanitaire, vaccination … ce qu'il faut retenir des annonces d'Emmanuel Macron
"Ne pas gâcher les vacances"
Cette dérogation pour les adolescents a été décidée pour "ne pas gâcher les vacances des familles", a indiqué le ministre de la Santé Olivier Véran sur France 2 le 13 juillet. "Pour eux le pass sanitaire s'appliquera dans tous les endroits où il s'applique, à compter du 30 août".
Malgré cet assouplissement, les adolescents de 12 à 17 ans sont toujours invités à se faire "vacciner rapidement", a poursuivi le ministre.
Une dérogation aussi pour les salariés
Une autre catégorie de la population va bénéficier d'une dérogation : "les salariés des établissements qui reçoivent du public". Ils "devront avoir reçu leur première dose de vaccination au plus tard le 1er août, sans quoi à compter du 30 août ça sera un test tous les deux jours s'ils veulent continuer à travailler" a annoncé le ministre.
Vers la fin du port du masque ?
D’autre part, dans les lieux dont l’accès exige un pass sanitaire, le port du masque pourrait progressivement être abandonné. "Nous pourrons lever la contrainte du masque à terme" dans tous les endroits concernés, a indiqué Olivier Véran, sans donner de date. "Nous sommes partis pour pouvoir lever l'obligation du port du masque là où le pass sanitaire s'applique."