Les risques des pilules de 3e et 2e génération sont-ils identiques ?
Ma gynéco m'a fait arrêter la pilule de 3e génération pour une de deuxième génération. Les risques ne sont-ils pas identiques ?
Les réponses avec le Dr Brigitte Letombe, gynécologue à l'hôpital Jeanne de Flandre (Lille) et le Pr. Alfred Spira, épidémiologiste :
"Le risque thromboembolique existe dès qu'il y a œstrogène. Donc ce risque existe même avec une pilule de deuxième génération. Mais il est vrai que les études aujourd'hui montrent un risque supplémentaire, légèrement plus élevé, avec les pilules de troisième génération par rapport aux pilules de deuxième génération. Mais il y a toujours un risque thromboembolique.
"A priori depuis les recommandations de 2007, la première prescription oestroprogestative doit être une prescription de deuxième génération. Ce qui semble ne pas être la réalité."
"Il n'y a aucun intérêt à prescrire d'emblée une pilule de troisième génération. C'est contraire aux bonnes pratiques. Je suis personnellement très favorable à une modification de l'autorisation de mise sur le marché. La prescription de pilules de troisième génération en première intention ne doit pas être inscrite sur l'autorisation de mise sur le marché. Il faut obligatoirement, en première intention, que la première prescription de pilule pour une jeune fille ou une jeune femme concerne une pilule de deuxième génération."
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