Pilules de 3e génération : l'importance des antécédents familiaux ?
Je prends depuis deux mois une pilule de troisième génération. Ma mère est décédée d'une embolie pulmonaire à 50 ans. Dois-je arrêter ?
Les réponses avec le Dr Brigitte Letombe, gynécologue à l'hôpital Jeanne de Flandre (Lille) :
"Si cette femme a une contraception oestroprogestative, qu'elle ne la prend que depuis deux mois, et qu'elle a un antécédent familial, car on dit qu'un antécédent familial à risque peut coïncider à cet accident avant 50 ans, il faut se demander si elle a bien eu un interrogatoire ou si elle a fait part de ses antécédents. Cette femme doit absolument consulter son gynécologue ou son médecin généraliste qui lui a prescrit cette pilule et lui rappeler cet antécédent familial.
"S'il nous est difficile de repérer éventuellement les femmes à risque qui auraient éventuellement une mutation génétique, c'est parce qu'une fois sur deux on retrouve des antécédents familiaux durant l'interrogatoire. Dans ce cas, on ne va pas prescrire d'oestroprogestatif quel qu'il soit. Et on va s'adresser aux contraceptions progestatives avant d'en savoir davantage. On peut toujours donner une contraception progestative."
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