Vivre après un cancer : aider l'entourage à faire face ?
Mon père a eu un cancer quand j'avais 8 ans, il est "guéri" mais mon traumatisme est grand. Les proches souffrent aussi beaucoup…
Les réponses avec le Dr Sarah Dauchy, psycho-oncologue à l'Institut Gustave-Roussy (Villejuif) :
"Il existe une offre de soins pour les proches qui se développe mais qui est sûrement insuffisante. Il y a par exemple de plus en plus de structures, de groupes pour les enfants. Il y a aussi des groupes proposés pour les fratries d'enfants malades. Il y a de toute façon un accueil des proches possible dans quasiment toutes les structures qui traitent des patients atteints de cancer. Les proches doivent se sentir autorisés à en faire la demande. Et de ce côté, on est face à une contradiction entre des familles qui disent qu'elles souffrent mais qui ne s'autorisent pas forcément à se dire qu'elles sont aussi malades et qu'elles ont besoin d'une aide."
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